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Finale de Fédérale 1 - Les Valenciens sont programmés pour gagner

Par Mathilde LACROUTS
  • Les Valenciens ont décroché leur ticket pour la finale en disposant de Mazamet. Les Tarn-et-Garonnais sont ambitieux et veulent décrocher ce titre de champion de France de Fédérale 1. Photo DDM - Manuel Massip
    Les Valenciens ont décroché leur ticket pour la finale en disposant de Mazamet. Les Tarn-et-Garonnais sont ambitieux et veulent décrocher ce titre de champion de France de Fédérale 1. Photo DDM - Manuel Massip
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Ça y est ! L’Avenir est en route pour sa finale. Après une saison magnifique passée à tutoyer les cimes de la Fédérale 1, les Tarn-et-Garonnais sont à quatre-vingts minutes du Graal. Une surprise ? Pas vraiment ! Depuis le début de la saison, ils semblent programmés pour gagner.

Franchement, ce n’est pas vraiment une surprise. Depuis le début de la saison, Valence-d’Agen n’a jamais caché ses ambitions. Et la phase régulière n’a fait que confirmer le potentiel de cette équipe. Malgré un petit passage à vide à l’aube de la phase finale, l’Avenir n’a pas flanché. Jamais.

Nicolas Crubilé, le patron de cette équipe, est pour beaucoup dans le parcours tonitruant des Valenciens. Avec son staff, il a su trouver les mots justes pour toujours, toujours, transcender son équipe. C’est un acharné de travail, le genre de personne qui bosse nuit et jour pour atteindre ses objectifs.

Et cette semaine encore, il y a fort à parier que Nicolas Crubilé n’a pas beaucoup dormi. Non, vraiment pas : "Nous sommes en mission depuis quarante-neuf semaines pour aller planter le drapeau valencien en haut d’un des plus hauts sommets du rugby français. Nous sommes dans l’effort pour quelques heures encore. Ensuite, nous pourrons analyser notre parcours", commente le patron valencien. Le week-end dernier, encore, à l’occasion de leur demi-finale, les Valenciens ont tenu bon. Malgré un score serré (34-28), les Tarn-et-Garonnais ont résisté face à une solide équipe de Mazamet : "Ce fut un match dur, raconte Nicolas Crubilé. Un match à l’image de nos deux confrontations durant la phase régulière. Chaque équipe s’est battue pour le moindre centimètre de terrain. Nous jouons au rugby pour vivre et partager ce genre de moments."

"Le danger viendra de partout"

Ce week-end, face aux Girondins de Christophe Hamacek et Romain Cabannes, les Valenciens vont avoir un dernier défi à relever. Une dernière mêlée à pousser : "Nous allons être opposés à une équipe très complète qui compte beaucoup d’expérience et de qualité à tous les postes, explique Nicolas Crubilé. Langon met beaucoup de vitesse dans son jeu avec des libérations très rapides. C’est une finale, le danger viendra de partout."

Sur le stade Jacques-Fouroux, où, historiquement, les rencontres se gagnent devant, le rendez-vous du week-end ne devrait pas déroger à cette règle : "Je crois que Jacques Fouroux aurait apprécié la façon dont ces deux équipes sont construites, assure Nicolas Crubilé. Pour moi, le rugby est un combat avant d’être un jeu. Si tu ne combats pas, tu ne peux pas jouer au rugby. Et ce combat, il commence devant. Ce sera l’une des clés du match."

Quatre-vingts minutes. Quatre-vingts minutes pour décrocher ce bout de bois tant convoité. Les Valenciens vont mettre, à coup sûr, toutes leurs forces dans cette dernière bataille : "Nous sommes déterminés à présenter la meilleure version de nous-mêmes dimanche au Moulias (stade Jacques-Fouroux, N.D.L.R.)."

Une finale ne se joue pas, elle se gagne. Les Valenciens espèrent écrire ce dimanche une nouvelle page de leur histoire. Une histoire qui raconte qu’ils étaient programmés pour gagner !

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