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Finale Top 14 - Le pack toulousain au défi du "Kraken"

  • En 2021, les Toulousains avaient su contenir les Rochelais dans le secteur des ballons portés. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
    En 2021, les Toulousains avaient su contenir les Rochelais dans le secteur des ballons portés. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
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Face aux monstres rochelais, les avants toulousains devront prouver qu’ils n’ont pas perdu ce goût profond pour le combat qui leur permit d’aller chercher leurs titres, voilà deux ans…

Difficile de ne pas user de superlatifs lorsqu’il s’agit d’évoquer le monstrueux pack rochelais, ce "Kraken" à seize tentacules, capable de couler et engloutir tous les paquets d’avants d’Europe. Tous ? Sauf un, jusqu’ici. Un pack toulousain qui a toujours, jusqu’alors, tant bien que mal réussi à dompter le monstre de l’Atlantique. Mais ne s’en retrouve pas moins, de nouveau, face à un défi rendu monumental par les récentes démonstrations de force des coéquipiers de Grégory Alldritt, à commencer par leur récital en finale de Champions Cup contre le Leinster. Et pourtant, hors de question d’imaginer les Stadistes s’en dérober, bien conscients depuis deux ans que leur salut ne passe que par leur volonté de relever le gant, quoi qu’il en coûte.

"Résumer Toulouse au jeu de mains, c’est faux : le Stade, c’est aussi et culturellement le jeu de conquête, développait Jean Bouilhou après la première finale de 2021. J’avais prévenu mes joueurs que face à La Rochelle, les autres équipes avaient un peu refusé ce combat devant. Pour moi, il fallait les affronter, passer par cette étape. La Rochelle nous attendait dessus, voulait marquer ainsi. Mais nous avons été comme un roseau : on a subi mais on n’a jamais rompu."

La clé des ballons portés

Un challenge que Toulouse devra une nouvelle fois relever sur toutes les phases statiques. Dans l’éternel défi de la mêlée, d’abord, mais aussi et surtout sur l’immense point fort rochelais des pénaltouches que Toulouse donne l’impression de beaucoup moins maîtriser qu’il y a deux ans. On l’a encore vu en demi-finale, où les coéquipiers d’Antoine Dupont n’ont réussi à faire exploser le verrou francilien par Meafou qu’à la grâce d’une pénalité jouée à la main, presque comme un aveu de "faiblesse" après deux pénaltouches manquées. Comme face aux Bulls, puis aux Sharks, en huitièmes et quarts de finale de Champions Cup.

Le jour et la nuit avec l’efficacité colossale de Rochelais parfaitement organisés autour de Will Skelton, capable d’envoyer Pierre Bourgarit à dame dès leur première occasion contre l’UBB. De qui nourrir un petit complexe d’infériorité dans ce secteur de jeu précis ? Eh oui, quand même... Car si Toulouse se sert désormais à la perfection de ses mauls pour lancer le jeu derrière par le biais de ses trois-quarts, la faculté des avants à dominer directement leurs opposants dans l’épreuve de force pourrait s’avérer encore plus déterminante en finale, d’un strict point de vue mental. A charge donc pour les Baille, Meafou, Roumat et consorts de se (re)faire ma(u)l, une fois n’est pas coutume, histoire de forcer leur nature joueuse et de démontrer à la face du Top 14 qu’ils demeurent une référence dans le combat collectif. Pour ce faire ? Si le staff a choisi assez tôt de faire confiance aux 8 mêmes titulaires, la composition de son banc a nourri beaucoup plus de réflexion, entre la nécessité de densifier la troisième ligne tout en conservant un équilibre. Preuve qu’il s’agit plus que jamais, pour Toulouse, de s’adapter à son adversaire…

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