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Rugby Championship - La victoire ou le doute pour l'Australie face à l'Argentine

  • Les Australiens de Rob Valetini affrontent l'Argentine ce samedi à Parramatta
    Les Australiens de Rob Valetini affrontent l'Argentine ce samedi à Parramatta - PA Images / Icon Sport
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Depuis plusieurs semaines, les Australiens affichent de fortes ambitions pour la prochaine Coupe du monde. Après un premier match raté face à l’équipe bis sud-africaine, la sélection d’Eddie Jones doit aller de l’avant.

Un peu trop grandes gueules les Australiens ? On vous laissera juger mais soulignons tout de même que leurs dernières déclarations dans les médias laissent songeur. "Sous la direction d’Eddie (Jones, sélectionneur, N.D.L.R.), nous allons travailler pour atteindre l’objectif d’être champion du monde", affirmait le revenant Quade Cooper après la déception sud-africaine de la 1re journée de Rugby Championship. "Sans mésestimer les matchs de poule de la Coupe du monde, la véritable compétition commencera en quart de finale", lâchait le sélectionneur avant même le début de la compétition sudiste. Pas très sympa pour leurs amis gallois, fidjiens, géorgiens et autres portugais qu’ils retrouveront au Mondial, vous en conviendrez.

Surtout, les Australiens auraient pu avancer masqué jusqu’en septembre et profiter d’un statut d’outsider acquis au gré de résultats décevants. Mais une sélection dirigée par Eddie Jones, qui a repris du service dans sa contrée natale en janvier dernier, ne pouvait pas se résoudre à telle infamie. "Il faut que les joueurs comprennent qu’ils sont au cœur du problème mais aussi la solution […] S’ils sont prêts à travailler plus et mieux, à être plus concentrés, alors on pourra se fixer comme objectif de gagner la Bledisloe Cup, le Rugby Championship et la Coupe du monde."

En quête de cohésion

Pour le retour aux affaires du « sorcier », les Wallabies ont eu tout faux, dépassés dans les grandes largeurs par la puissance et la vitesse des remplaçants de luxe springboks. Si un flou demeure autour de cette sélection australienne, il est temps désormais d’assumer, et de montrer que les mots lâchés ces dernières semaines ne sont pas vides de sens. "En tant qu’équipe, nous n’avons pas passé beaucoup de temps ensemble, tentait de justifier Quade Cooper. Il s’agit de continuer à construire nos combinaisons de la manière dont nous voulons jouer et de renforcer la confiance et la clarté dans ce domaine." D’ailleurs, comment les Wallabies veulent-ils jouer ? Si Eddie Jones a rappelé quelques golgoths, à l’image d’une deuxième ligne titulaire 100 % Top 14 - Richie Arnold et Will Skelton - leur permettant "de ne plus avoir de différence » avec les All Blacks en termes de puissance, l’ancien guide de l’Angleterre veut mettre en place « un rugby intelligent », afin de « trouver les solutions en contournement". Face à une Argentine qui n’a pas davantage de certitudes, l’Australie débutera peut-être sa grande aventure ce week-end.

Des Pumas discrets

Difficile aussi d’y voir très clair dans le projet argentin. Les hommes de Michael Cheika ont vécu l’enfer à Mendoza face à des Blacks peu destinés à se montrer généreux. Pour éviter pareille déroute samedi, les Sud-Américains devront rater beaucoup moins de plaquages, être beaucoup plus solides en mêlée et seront obligés d’augmenter de plusieurs curseurs leur niveau global. Du côté de la presse nationale, l’optimisme prime, le quotidien La Nacion aimant rappeler que le Rugby Championship avait débuté de la même manière en 2015, ce qui n’avait pas empêché la bande à Moroni d’éteindre l’Irlande en quarts de finale trois mois plus tard.
Mais avant de se projeter sur le Mondial, et sur une possible place en demie qui les concernerait directement, Pumas comme Wallabies doivent gagner. Pour s’éviter le doute, d’abord. Surtout, car la victoire reste le seul remède connu pour se remettre d’une déconvenue. Et s’en éviter une autre.

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