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Top 14 - Saga Clermont - Christophe Urios : "Cette saison, il ne faut pas qu’on déconne !"

Par Clément Labonne
  • Christophe Urios a désormais les mains libres pour diriger l'ASM.
    Christophe Urios a désormais les mains libres pour diriger l'ASM. Photo Clermont
Publié le Mis à jour
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Christophe Urios ne veut pas revivre les mêmes échecs que la saison passée. Le manager de Clermont a maintenant les mains libres pour redresser l’ASM.

Quel est l’objectif de cette saison ?

Je n’ai pas envie de dire ce que vous voulez entendre : c’est-à-dire jouer le top 6. Je n’ai pas envie de cela parce que nous devons être humbles. On doit suivre le chemin. Tout ce qui est mis en place doit nous amener au plus haut niveau. Il est clair que Clermont doit à nouveau marcher sur la lune. Mais aujourd’hui ce sont des paroles en l’air. Le terrain parlera.

Vous avez dit à vos joueurs qu’ils devaient être responsables après le soutien financier de Michelin. Comment ont-ils réagi ?

Nous étions en vacances à ce moment-là et je trouve que le club a été extrêmement propre sur cette information. Nous avons fait une visio pour expliquer ce qu’il se passait concrètement. Les joueurs l’ont beaucoup apprécié, le président en a remis une couche lors de la reprise. Mais les joueurs sont dans le même état d’esprit que moi. Même si cette saison est le résultat de plusieurs mauvaises années, on a participé à cette saison ratée. Aujourd’hui, je suis impressionné et fier d’appartenir à l’ASM et d’avoir ce soutien de Michelin. Mais il ne faut pas qu’on déconne ! Parce que cela ne passera pas une deuxième fois. Quand tu es un vrai mec, tu aimes cela, sinon tu n’es pas un vrai mec.

Julien Laïrle et Frédéric Charrier vous ont rejoint. Était-ce nécessaire pour vous ?

C’était le deal lorsque j’ai rencontré Jean-Michel Guillon (président de Clermont entre 2020 et 2023, N.D.L.R.). C’était clair. J’étais capable de fonctionner avec le staff en place jusqu’à la fin de la saison, je voulais voir leurs méthodes. Mais quand je me suis engagé à l’ASM, je devais avoir la garantie de pouvoir les faire venir. Frédéric et Julien sont des entraîneurs que je respecte énormément, ils sont jeunes mais ils ont ce sens du devoir et de la responsabilité. Ils sont meilleurs que moi sur l’animation du rugby et pour moi c’est inestimable. Je sais de quoi ils sont capables et inversement. On gagne un temps fou. On est très content de se retrouver, je trouve qu’ils ont beaucoup progressé depuis cinq mois… mais il faut que je les calme un peu (rires).

Quelle leçon tirez-vous de vos cinq premiers mois à Clermont ?

J’aurais pu faire les choses différemment, en organisant notamment des séminaires de staff ou des stages purement rugby avec les joueurs. Mais sur le moment, j’étais très loin de ces préoccupations. La leçon que j’en tire c’est qu’on réussit quand on est soi-même. Pendant quatre mois je n’étais pas moi-même, comme lors de mes débuts à Bordeaux. Mais une fois encore, on ne réussit pas en copiant la méthode d’un autre. Si on avait gagné un match à l’extérieur rapidement, on aurait pu enclencher des choses de manière différente. Mais je ne pouvais pas tout changer.

Êtes-vous pleinement satisfait du recrutement ?

Un entraîneur n’est jamais pleinement satisfait de son recrutement (rires). Mais je dois dire qu’on a fait du bon boulot entre les garçons qui ne rentraient pas dans ma vision du rugby, et il y en avait beaucoup, et à qui on a trouvé des portes de sortie. Au niveau des arrivées, jusqu’à Pierre Fouyssac, j’ai été particulièrement suivi par le club et cela me satisfait.

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