Coupe du monde - Comme espère le faire Jelonch, ces joueurs qui sont revenus de justesse pour disputer un Mondial

Par Vincent Franco
  • Waisake Naholo, Fabien Barcella et Aurélien Rougerie sont revenus d'une grave blessure juste avant un Mondial.
    Waisake Naholo, Fabien Barcella et Aurélien Rougerie sont revenus d'une grave blessure juste avant un Mondial. Midi Olympique
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Gravement blessé au genou gauche lors du dernier Tournoi face à l'Écosse, Anthony Jelonch effectue une course contre la montre pour revenir de justesse avant la Coupe du monde 2023. Par le passé, certains joueurs ont réussi leur pari, en voici quelques-uns !

Waisake Naholo en 2015

C'est peut-être l'histoire la plus folle. En 2015, l'ailier néo-zélandais se fracture le péroné mi-juillet lors de sa toute première sélection en ouverture du Rugby Championship. Au lendemain de cette blessure, les médecins kiwis lui prédisent trois mois d'absence, ce qui met fin aux rêves de Coupe du monde de Naholo. 

Joueur des Highlanders à l'époque, le concerné n'abandonne pas son rêve et rentre chez lui, aux Fidji. Au bout d'une semaine à peine, l'ailier des Highlanders a assuré être déjà guéri grâce à l'application sur sa blessure, pendant quatre jours, d'une plante fidjienne, le kawakawarau. "Quand nous avons retiré les feuilles, la blessure avait disparu", a prétendu Isei Naiova, le médecin fidjien qui s'est occupé de Naholo, et qui est aussi son oncle. Les médias fidjiens affirment que le joueur de 24 ans a même repris un entraînement léger dans la foulée.

Le 2 octobre, Waisake Naholo est titulaire face à la Géorgie lors de la troisième journée du Mondial. Il inscrit d'ailleurs un essai en tout début de rencontre. Au total, il jouera deux matchs de la Coupe du monde, son second fut contre le Tonga. En deux mois et demi, il a su revenir pour être sacré champion du monde.

Aurélien Rougerie en 2011

Titulaire en finale de la Coupe du monde face aux All Blacks, Aurélien Rougerie a bien failli louper ce Mondial. Lors du mois de mai 2015, le Clermontois est opéré avec succès d'une fracture de la malléole de la cheville gauche. Une grave blessure subie sur les pelouses du Top 14. 

Le match d'ouverture du Mondial néo-zélandais étant prévu pour le 9 septembre, la participation du centre ou ailier est logiquement fortement compromise. Mais après six semaines d'immobilisation de sa cheville et une période de rééducation, Rougerie parvient à monter dans le train pour s'en aller vers le pays du rugby.

Au final, grâce à ses efforts, le joueur de l'ASM à l'époque est revenu à la compétition plus rapidement que prévu, pour finalement frôler le trophée Webb-Ellis.

Aurélien Rougerie était titulaire lors de la finale de la Coupe du monde 2011.
Aurélien Rougerie était titulaire lors de la finale de la Coupe du monde 2011. Spi / Icon Sport

Fabien Barcella en 2011

Tout comme Rougerie, Fabien Barcella a bien failli regarder la Coupe du monde 2011 depuis son canapé. Dès la reprise du Top 14, le pilier gauche de Biarritz a été victime d'une rupture totale du tendon d'Achille du pied gauche. 

Quelques mois plus tard, début 2012, l'international français avoue avoir fait une croix sur sa participation au Mondial : "C'est une blessure très embêtante, certains ont mis un an et demi avant de s'en remettre. Je ne me suis jamais fait d'illusions. Il faut revenir en club, puis en équipe de France, mais même entre les deux, il y a un fossé terrible, le niveau international a beaucoup d'exigence", avait-il déclaré.

Malheureusement pour lui, le Basque a longtemps été poursuivi par la poisse. Alors qu'il avait réussi à revenir dans le groupe France, il s'est de nouveau blessé au quadriceps de la jambe gauche et au biceps du bras gauche. Quelques semaines avant le Mondial, il a repris normalement l'entraînement avec les Bleus, pour finalement prendre part à l'aventure. Tout s'est finalement bien fini.

Leonardo Ghiraldini en 2019

Titulaire indiscutable avec le numéro 2 dans le dos du côté de l'Italie, Leonardo Ghiraldini ne gardera pas un très bon souvenir de la Coupe du monde 2015. 

Mais en ce qui concerne Anthony Jelonch, il faut retenir le positif de cette histoire. Le 16 mars 2019, le talonneur transalpin se blesse gravement à un genou face à la France. Résultat : rupture des ligaments croisés, tout comme le Français. À 34 ans, celui qui jouait à Toulouse à l'époque fait tout pour accrocher quelques minutes lors du Mondial, et tirer sa révérence.

Il réussit son pari. Il arrive à arracher une place de titulaire pour le dernier match de poule face à la Nouvelle-Zélande. Alors que l'histoire était belle, un typhon nommé Hagibis gâche tout. Le match face aux All Blacks est annulé, et Ghiraldini fondra en larmes lors de l'annonce de l'annulation. 

Pour ne retenir que le bon côté des choses, Anthony Jelonch sait que c'est possible. Se faire les croisés pendant le Tournoi et jouer la Coupe du monde est réalisable. L'histoire de Leonardo Ghiraldini le prouve.

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Les commentaires (2)
CasimirLeYeti Il y a 9 mois Le 21/07/2023 à 14:17

Beaucoup de confusion dans les dates ! Le script n'a pas été vérifié...
Rougerie en 2011 "puis" mois de mai 2015 !
Barcella en 2011 "puis" quelques mois plus tard, début 2012 !
Ghiraldini en 2019 "puis" Ghiraldini ne gardera pas un très bon souvenir de la Coupe du monde 2015 !!!

Mouguerre Il y a 9 mois Le 21/07/2023 à 11:32

On va lui souhaiter bien sûr il le mérite bien pour toutes ses qualités