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Didier Pitcho (président de Soyaux-Angoulême) : "J’aspire à retrouver un peu plus de tranquillité"

Par Dorian Bercheny
  • Didier Pitcho, président de Soyaux-Angoulême.
    Didier Pitcho, président de Soyaux-Angoulême. Icon Sport - Icon Sport
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Engagé sur les valeurs fondatrices du club, Didier Pitcho est un amoureux du SA XV, mais aussi de son territoire. Après des saisons galères ponctuées par une relégation en Nationale, et une remontée directe éprouvante, il espère de la stabilité et un maintien plus serein cette saison que lors du précédent exercice.

Comment avez-vous vécu la saison passée, ponctuée par un maintien au bout du suspense ?

Ce maintien acquis au tout dernier moment à Oyonnax est à la fois magique et à la fois usant. On espère clairement vivre une saison plus sereine. Avant cette saison éprouvante, il y avait eu la remontée de Nationale loin d’être simple, voire miraculeuse et la relégation un an avant. Je pense que nous étions descendus en Nationale par accident, mais encore fallait-il rebondir et on a su le faire. Avant cela, il y a eu le Covid. J’aspire clairement à retrouver enfin un petit peu de tranquillité. La dynamique positive de la fin de saison qui a permis de nous maintenir doit nous servir de fondation solide.

Quels ont été vos objectifs de recrutement lors de l’intersaison ?

Tout d’abord, tous les joueurs que nous voulions renouveler ont renouvelé, notamment les jeunes, et ça, c’est une très bonne nouvelle. On a identifié 5 à 6 postes à renforcer, on a travaillé méthodiquement et on s’est attaché à faire notre recrutement de façon rigoureuse. On l’a débuté assez tôt pour cibler les joueurs qui nous correspondaient. La saison dernière, on a prouvé sur les derniers matchs que nous pouvions rivaliser avec tout le monde, encore fallait-il que le groupe en prenne conscience. Avec les nouveaux arrivants, on espère gagner en régularité.

Vous avez également l’arrivée d’un nouveau manager. Comment s’est fait votre choix ?

Alexandre Ruiz, c’est un pari comme ça l’avait été lorsque nous avions recruté Julien Laïrle (désormais à Clermont). C’est un travailleur acharné, un mec qui veut réussir. J’ai eu de bons échos du technicien, mais aussi de l’homme. Il se lance dans un nouveau défi, avec l’envie de réussir et ça me plaît. S’il s’imprègne des valeurs du club, de la relation familiale tout en y mettant la discipline nécessaire, je pense que l’on jouera collectivement, avec solidarité et on aura de quoi exister dans ce championnat. On souhaite être humbles, sécuriser le maintien le plus vite possible et on fera un premier bilan début 2024.

Outre le sportif, comment se porte le club ?

Les voyants sont au vert, je veux continuer à sécuriser le club, l’asseoir et envisager par la suite une phase de développement. Nous sortons de deux exercices déficitaires, mais nous avions des fonds propres qui nous ont permis de remonter en Pro D2 et de nous y maintenir il y a quelques mois. On a montré que l’on savait gérer et nos partenaires nous le rendent bien. Ils nous suivent, tout le monde est vent debout sur le territoire. On est un grand vecteur culturel et sport du département avec 70 emplois et une valeur ajoutée forte pour toute la Charente.

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