Abonnés

Pro D2 - Saga Biarritz - Renaud Dulin : "On m’a appelé le 29 juin pour entraîner"

Par Pablo Ordas
  • Renaud Dulin est arrivé il y a peu sur le banc du BO.
    Renaud Dulin est arrivé il y a peu sur le banc du BO. PhotoBernard
Publié le
Partager :

Renaud Dulin raconte de quelle manière il est arrivé au club et comment le staff a travaillé dans l’urgence, avant la reprise.

Comment vous êtes-vous retrouvé dans le staff du Biarritz olympique ?

Je m’étais mis dans la tête qu’après mon expérience à Rouen, j’allais prendre une année pour profiter à nouveau de ma famille. J’étais parti deux ans seul, là-haut, en laissant ma femme et mes enfants à Messanges (Landes). Mais dans la soirée du 29 juin, la direction du club m’a appelé pour me demander si je voulais entraîner le BO. C’était inattendu, mais je n’ai pas réfléchi et j’ai répondu favorablement, j’ai replongé (rires).

Vous n’étiez pas au courant de cette possibilité, vraiment ?

Pas du tout. En étant resté proche de Nicolas Godignon, je savais qu’il était dans la short list pour entraîner si les éventuels repreneurs rachetaient le club. J’étais d’ailleurs très heureux pour Nicolas et j’étais resté sur le fait que le BO allait être vendu et que Jean-Baptiste allait certainement basculer sur un autre projet. J’ai été surpris par son appel, mais très heureux, aussi, qu’il fasse appel à moi dans ce challenge-là.

Le 29 juin, donc, on vous propose le poste et le 3 juillet, vous faites votre premier entraînement…

Le 30 juin, on fait une visio avec Roger Ripol et Manu Cassin. Nous avons travaillé, tous les trois, au centre de formation du BO il y a trois ans. Le 1er juillet, Manu et Roger sont venus chez moi pour travailler sur la reprise. On était dans l’urgence pour travailler sur le recrutement avec la direction du club et pour poser les bases de notre fonctionnement de staff. Qui allait faire quoi, comment ?

Et donc ?

Roger sera le porte-parole et la tête de proue du staff. Il s’occupera de la touche, de la mêlée et du jeu d’avant, conjointement avec moi sur la partie attaque. Manu va prendre en charge la défense et notamment celle des trois-quarts, sur les lancements de jeu. Moi, je suis en charge des trois-quarts dans leur globalité et je vais gérer l’animation offensive. Nous sommes vraiment sur un fonctionnement à trois où on partage tout. C’est une chose qu’on avait déjà amorcée au centre de formation. On se connaît, on s’apprécie et j’ai une grande confiance en ces hommes-là. Depuis trois semaines, ce n’est que du plaisir de travailler avec eux.

Qu’allez-vous vouloir mettre en place sur le plan offensif ?

D’abord, je ne vais pas faire table rase du passé. J’ai échangé avec les joueurs sur ce qui avait été positif ces dernières années. Offensivement, Biarritz était capable de proposer de belles choses. D’un autre côté, une saison de Pro D2 est longue et il faut avoir un certain équilibre entre ce qu’on peut proposer au niveau du jeu d’attaque et l’économie d’énergie au cours des matchs. Des fois, il faut être plus pragmatique, efficace pour tenir le marathon. Cet appétit offensif, pour moi, est important, mais on aura peut-être une utilisation un peu plus importante du jeu au pied de pression. Je veux donc que l’on garde ce qui a bien marché et revenir, sur certains points, à plus d’efficacité et d’alternance. Il y a le projet, mais il faut aussi prendre en compte les joueurs que l’on a. Je veux qu’on les mette dans les meilleures conditions.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?