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Pro D2 - Jules Le Bail (Vannes) : "J'ai la chance d'intégrer un groupe qui vit bien"

Par Jérémi Blachère
  • Jules Le Bail est de retour à la maison à Vannes après trois saisons à La Rochelle.
    Jules Le Bail est de retour à la maison à Vannes après trois saisons à La Rochelle. Icon Sport
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Après trois saisons à La Rochelle, Jules Le Bail a décidé de remonter l’Atlantique et de poser de nouveau ses valises en Bretagne avec une idée en tête : aller plus loin que lors de son premier passage qui l’avait vu échouer en demi-finales contre Brive.

Quelle analyse portez-vous sur ces trois saisons rochelaises ?

J’ai vécu trois belles années même si j’ai eu quelques pépins physiques. J’ai des souvenirs mémorables de ce club où on a fait cinq finales en trois ans avec deux titres à la clé. J’ai beaucoup appris au niveau des rencontres et de l’exigence chez certains joueurs de très haut niveau. Ça m’a apporté beaucoup d’expérience et de souvenirs.

Pourquoi être revenu à Vannes ?

Durant mes trois années à La Rochelle, j’ai continué à suivre les résultats de Vannes. J’ai toujours gardé des amis dans le coin et dans l’équipe. Quand le club m’a rappelé, j’arrivais en fin de contrat et on a trouvé un accord naturellement et très rapidement avec le club. Je ne me serais pas vu bouger ailleurs. J’ai envie d’apporter au club et que le club continue de m’apporter.

Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru par le club depuis votre départ ?

En cinq ans, le club a fait trois demi-finales. Le club s’est structuré avec le D’Aucy Park. Dans sa conception, cet outil de travail est d’ailleurs semblable aux infrastructures rochelaises et c’est tout bénéfice pour les joueurs. La qualité de travail est plus élevée car l’outil de travail nous le permet. À l’époque, quand les terrains étaient impraticables, il fallait se déplacer pour s’entraîner. Aujourd’hui, que ce soit au niveau de la musculation, des terrains,des soins, de la vidéo… tout est à disponibilité des joueurs. On sent que le club fait tout pour qu’on puisse travailler au mieux et ça ne peut être que bénéfique pour le groupe.

Après quelques pépins à ce poste la saison dernière, vous voilà quatre demis de mêlée en ce début de saison. La concurrence est-elle nécessaire pour continuer de progresser ?

Dans n’importe quel club, il y a de la concurrence. Une concurrence saine, ça permet d’avancer individuellement et surtout de faire avancer l’équipe. Une saison est très longue, ça ne se fait pas à deux ou à trois, il faut savoir gérer les temps de jeu de chacun. Le fait que le poste de numéro 9 mais aussi d’autres soient doublés ou triplés permet de pratiquer un turn-over. Le plus important, c’est que l’équipe reste aussi compétitive quels que soient les joueurs présents sur le terrain.

Quelles sont vos ambitions pour la saison à venir ?

Mes ambitions n’ont jamais été trop personnelles. Je pense que l’ambition individuelle vient avec l’ambition collective. Nous n’en sommes qu’à la présaison mais j’ai la chance d’intégrer un groupe qui vit bien. On s’apprête à vivre entre quarante et quarante cinq semaines ensemble donc ces journées passées ensemble avant de se lancer sont nécessaires pour créer une bonne cohésion dans le groupe et avoir une bonne base de travail. Il y a beaucoup de compétiteurs dans l’équipe. Pas mal de joueurs se sont arrêtés en demi-finale de Pro D2 et veulent faire mieux cette saison.

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