Abonnés

Pro D2 - À quatorze, le FC Grenoble affiche son caractère face à Mont-de-Marsan

Par Jean-Pierre DUNAND
  • Le pilier géorgien Luka Goginava a été impérial face à Mont-de-Marsan. Photo Jacques Robert
    Le pilier géorgien Luka Goginava a été impérial face à Mont-de-Marsan. Photo Jacques Robert - JACK
Publié le
Partager :

Menés de dix points, réduits à quatorze, bousculés dans le jeu, les Isérois ont su inverser la tendance pour lancer victorieusement leur saison.

La saison passée, il y avait eu le match de la 27e journée marquée par une première période compliquée avant que Grenoble renverse tout en inscrivant trois essais dans les huit dernières minutes pour s’imposer 33 à 21. Il y avait aussi eu, le 20 mai, cette demi-finale lancée idéalement par les Montois pour mener 12 à 0 au quart d’heure de jeu avant que Grenoble reprenne la main en seconde période pour gagner son billet pour la finale (36-27). Le troisième acte du duel iséro-montois, en quatre mois, s’est inscrit dans le même scénario… comme une rediffusion.

Malgré les quarante degrés affichés au thermomètre, Grenoble a en effet à nouveau soufflé le froid durant la première période. Les trois ballons perdus en touche dans les vingt-deux mètres landais, les huit pénalités écopées en quarante minutes, le carton rouge sanctionnant le placage non maîtrisé de Phillips sur Dufour (blessé au genou), les difficultés rencontrées dans les sorties de camp ou encore une possession limitée à 35 %, suffirent à climatiser le stade des Alpes avant que sonne la révolte d’un groupe isérois mené de dix points à la pause (6-16).

Les murs du vestiaire n’ont pas tremblé, le staff a simplement recadré certaines choses. "Nous leur avons demandé de changer de comportement, d’être plus durs. En leur expliquant que l’on ne pouvait pas subir tout ce que les Montois proposaient nous leur avons aussi rappelé ce refus de perdre qui les animaient la saison passée", dévoile Nicolas Nadau en ajoutant : "Il fallait gagner pour trouver de la confiance".

Grenoble porté par l’état d’esprit

Et tout a changé, la pression s’est inversée, le stade des Alpes s’est enflammé. "Nous avons montré que nous avons en nous ce petit truc en plus, celui des morts de faim. En première mi-temps, il y a pu avoir de la frustration, tout était contre nous, mais nous sommes restés sereins", résume le troisième ligne Antonin Berruyer. Barnabé Couilloud renchérit : "Malgré les difficultés rencontrées en première période, et même en étant réduits à quatorze, notre état d’esprit nous a portés. Cette victoire montre que l’équipe a du caractère, cela fait partie de l’identité du club."

Le capitaine, Steve Blanc-Mappaz ne peut que valider et adhérer au constat tiré par Patrick Milhet, l’entraîneur landais : "Un premier match, c’est comme une finale, ça se gagne." Mais le troisième ligne veut aussi construire sur ce match d’ouverture : "Même si nous devons considérer que nous repartons d’une page blanche, nos points forts sont les mêmes que la saison passée. En gardant notre calme malgré les difficultés de la première période, nous avons su gagner, mais il reste du job à faire. On ne pourra pas jouer comme cela toute la saison. On ne peut pas déployer autant d’énergie et ne pas scorer."

À l’image de ce qu’a pu être son intersaison, Grenoble a affiché son caractère et sa détermination lors de ce premier rendez-vous.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?