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Top 14 - Bayonne suit son chemin de la saison dernière face au champion toulousain

Par Edmond Lataillade
  • Les Bayonnais ont été sérieux et appliqués pour écarter Toulouse en ouverture du championnat.
    Les Bayonnais ont été sérieux et appliqués pour écarter Toulouse en ouverture du championnat. Icon Sport - Icon Sport
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Bayonne engrange un succès certainement précieux. Mais la force des Basques a été de ne jamais croire que son adversaire était diminué. L’Aviron a fait son travail. Et bien !

Toulouse était certes bien amoindri. Mais Bayonne a fait son travail et sa victoire n’en est que légitime au vu du déroulement du match. Même si bien des imperfections, aléas de début de saison, ont jalonné une rencontre toutefois bien menée… pour la gagner.

Ce Bayonne-là ressemble en bien des points à celui de la saison écoulée, avec quelques touches en plus qui donnent aussi du caractère et des ambitions à ce groupe. L’homogénéité, l’esprit de corps, la capacité de réaction (réponse du tac au tac quand Toulouse ouvre le score) et, toujours, son maître d’œuvre hors pair encore plus époustouflant, Camille Lopez, en appellent encore à des prouesses.

Mais ce match d’ouverture a vu poindre des facultés qui vont peut-être dessiner les contours de cet Aviron "an II". Si Bayonne a subi la domination toulousaine en première période, sa défense a tenu le choc. Un chantier que Grégory Patat a mis sur les rails à l’intersaison. Avec travaux pratiques lors des matchs de préparation. "Notre défense est le point positif de la soirée, relève-t-il. On n’encaisse que sept points malgré le contenu, le déchet en touche, les ballons échappés… On a fait un petit bilan de l’année dernière. On prenait trop de points à domicile. Après, il faut pouvoir scorer pour gagner. En ce début de championnat, les défenses sont primordiales. La maîtrise de notre jeu n’en devient que plus facile."

La victoire du banc

Un autre facteur primordial de cette victoire a été le banc. La victoire s’est dessinée après la 50e minute. Quand, notamment les recrues, Arthur Iturria et Rémi Bourdeau, ont relayé les inamovibles Pierre Huguet et Baptiste Héguy, confortant ainsi la densité de l’équipe. "Si on analyse les deux groupes, je savais que le match allait se jouer sur la deuxième mi-temps, confirme le manager. Ce que j’ai dit à la pause, c’est de continuer de taper à la porte. On était à deux doigts de les faire craquer. On sentait qu’ils commençaient à fléchir. Et on voulait appuyer grâce à notre coaching, chose qu’on a pu réaliser."

Enfin, face au champion de France, la prestation de Bayonne a été rectiligne. Dans la construction de leur match, les Basques ont fait preuve de maturité. "L’équipe n’a pas paniqué lors de la domination toulousaine et sur l’essai encaissé non plus, déclare Peyo Muscarditz. On sentait qu’on avait les ressources pour durer sur les quatre-vingts minutes. Pour un match de début de saison, au fur et à mesure qu’il se déroulait, le comportement de l’équipe a été important. Ça peut être constructif pour la suite dans le sens où on garde confiance et on arrive à recréer des dynamiques positives qui nous font quelques fois basculer. Avec aussi l’aide de nos leaders de jeu qui nous ont mis la tête à l’endroit. On veut parler des drops de Camille (Lopez) qui nous ont permis de concrétiser quand, près des lignes, on avait quelques difficultés et un peu de précipitation."

Sur la ligne de départ de ce championnat, Bayonne avait quelques appréhensions. Qui se sont dissipées logiquement. "Et un peu de pression, il faut le reconnaître" rajoute le trois-quarts centre. Cette pression qui pourra s’inverser à Toulon pour son prochain rendez-vous.

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