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Top 14 - L’acte manqué de l’Usap face au Stade français

Par Rémy Rugiero
  • Louis Dupichot est les Perpignanais se sont manqués pour leur première à la maison.
    Louis Dupichot est les Perpignanais se sont manqués pour leur première à la maison. Icon Sport
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Copieusement dominés dans la plupart des secteurs, les Catalans se sont mélangés les pinceaux et ont proposé un rugby trop brouillon pour rivaliser.

Morosité de mise au stade Aimé-Giral. La défaite fut sèche face aux Parisiens, et les explications doivent encore polluer les esprits catalans, tant la partition fut aléatoire sur bien des aspects. Bousculés en conquête, maladroits comme jamais dans les transitions, les hommes de Franck Azéma ont déjoué. Une fragilité inhabituelle dont le manager endosse volontiers la responsabilité : "La version qu’on a donnée n’est pas du tout satisfaisante. Mais je suis d’abord en colère contre moi-même, n’ayant pas senti de réaction. On baisse les bras trop rapidement et nous allons chercher à amener les garçons autrement."

Le déchet fut colossal et le nombre de fautes de main assez désespérant. Trop de friture sur la ligne pour regarder dans les yeux, des Parisiens bien en place, il rajoute : "Je ne peux pas croire que c’était notre vrai visage. Apprenons de ce genre de défaites, mais il a manqué de tout. Et on n’a jamais existé, en cherchant des solutions magiques qui ne s’imposaient vraiment pas."

Les comportements ont laissé place à des choix souvent hasardeux, comme ces dépossessions au pied alors que le surnombre se dessinait, où ces mêlées ou touches, vécues comme des calvaires sur l’ensemble du terrain.

Aimé-Giral furieux

Énigmatique, l’Usap est passée à côté et la copie rendue fut proche du néant. L’arrière Louis Dupichot tente l’explication : "Le groupe est triste, par rapport à la production et à l’attente qu’il y avait. Nous n’avons jamais réussi à tenir le ballon dans leur camp. On ne va pas s’arrêter là, et on s’est dit les choses entre nous pour retrouver un autre niveau."

Alors que le calendrier propose deux déplacements consécutifs avant la pause inhérente à la Coupe du monde (Clermont et Racing 92), les Sang et Or ont déçu leurs supporters. Alors qu’un énième guichet fermé fut annoncé, il faudra un peu de temps pour estomper cette frustration entre les deux parties. Perpignan aura le loisir d’ici là, de corriger au plus vite ces fameuses scories si perturbantes lors de ce premier duel.

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