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Pro D2 - Yohan Le Bourhis (Nevers) : le bonheur est dans le Pré-Fleuri

Par Loïc Bessière
  • Les Neversois de Yohan Le Bourhis doivent passer la seconde pour s’imposer au Pré-Fleuri face à Montauban qui se déplace avec l’ambition de l’emporter. Photo Icon Sport
    Les Neversois de Yohan Le Bourhis doivent passer la seconde pour s’imposer au Pré-Fleuri face à Montauban qui se déplace avec l’ambition de l’emporter. Photo Icon Sport
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Prêté la saison dernière à Nevers, l’ouvreur s’y est définitivement engagé cet été. Avec l’objectif de prendre du plaisir, mais aussi d’aller le plus loin possible dans les phases finales.

Après le match amical contre Clermont-Ferrand, Yohan Le Bourhis a chanté dans la bodéga du stade, devant le public et ses coéquipiers. Face à son auditoire amusé, il a interprété "Laisse-moi t’aimer", de Mike Brant. Comme les nouveaux arrivants, il a eu droit à un bizutage. "Mais je ne me considère pas comme une recrue car j’étais déjà au club l’année dernière, corrige-t-il. Je n’avais pas eu le temps de faire mon bizutage avant." Prêté début octobre par Oyonnax à Nevers, le demi d’ouverture ne se voyait pas évoluer sous d’autres couleurs que le jaune et le bleu cette saison. Pour lui, rester, "c’était une évidence !" : "Je ne me suis quasiment pas posé la question. Le projet de jeu était différent de celui d’Oyonnax et je ne pensais pas autant y prendre goût. Ce que propose Oyo et ce que propose Nevers, ce sont quasiment les opposés. J’ai vu que cela avait bien matché au fil des matchs. Il me restait un an de contrat avec Oyonnax, mais je voulais que cela se fasse vite pour que je sois à 100 % un joueur de Nevers."

Si Yohan Le Bourhis admet que rallier la Bourgogne à l’automne dernier était un "choix difficile à prendre en peu de temps", il révèle une des raisons principales qui l’a poussé à rejoindre la Nièvre puis à s’y établir : "Prendre du plaisir sur le terrain. Xavier Péméja met beaucoup d’importance à cela. En ne jouant pas à Oyo, j’avais perdu ça. J’avais l’impression qu’il me parlait comme si j’étais encore à l’école de rugby. Cela m’a tilté. Il m’en a encore reparlé il y a une semaine." Avec un paquet d’avants souvent conquérant ou les flèches Christian Ambadiang et Christiaan Erasmus sur les ailes, Yohan Le Bourhis a pris bien du plaisir à la mène de l’Uson la saison écoulée.

Rattraper l’accroc à Vannes

Disputer les phases finales pourrait être une autre source de plaisir pour l’ancien Biarrot, cette saison. C’est même un objectif pour les Bourguignons. L’effectif presque inchangé – cinq recrues pour sept départs – permet à l’ouvreur d’espérer réaliser un bon début de saison, contrairement à l’an dernier où les Neversois ont couru après les points en fin d’exercice. "Cette année, on veut mettre l’accent sur le début de saison. Il ne faut pas se retrouver à la mi-saison en se disant : "On est en retard, il faut passer la seconde." L’an dernier, si l’on avait joué en première partie de saison comme lors de la seconde, on aurait largement pu finir deuxième !" Défait en Bretagne lors de la première journée, Nevers voudra vite compenser cet accident au Pré Fleuri. "On voulait gagner à Vannes, mais il y a eu un non-match de fait. En face, Montauban aura une équipe d’expérience, dure à jouer, avec des facteurs X", termine Yohan Le Bourhis. Sous la chaleur caniculaire de Nevers, l’Uson ne voudra pas laisser l’USM refroidir l’ambiance !

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