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Top 14 - Le changement, ce n’est pas pour maintenant au Stade français

Par Arnaud Beurdeley
  • Kylan Hamdaoui sera titulaire à l'arrière ce vendredi soir.
    Kylan Hamdaoui sera titulaire à l'arrière ce vendredi soir. Icon Sport
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Après un succès inaugural sur la pelouse de Perpignan, le Stade français compte bien encore profiter de ses forces pour faire le plein contre le promu.

On avait laissé le Stade français en fin de saison dernière, sorti en match de barrage par le Racing 92 et l’indiscipline de Marcos Kremer, sûr de sa force : meilleure conquête aérienne, deuxième meilleure mêlée du Top 14 et une équipe qui avait fait du ballon porté son arme absolue. L’été est passé par là, le staff technique a été modifié, mais le club de la capitale n’a pas changé. Pas encore. La preuve ? Lors de la première journée, les Soldats roses ont appliqué la même recette. Avec un franc succès. De quoi lancer cette série de trois rencontres avant la pause "Mondial" de la meilleure des façons. "Globalement, nous avons gardé une grosse ossature de notre paquet d’avants, avec des joueurs performants qui ont démontré ça tout au long de la saison dernière, confirme l’arrière Kylan Hamdaoui. Tant mieux. Il faut que ça continue. Mais le point noir, ça a été notre indiscipline. " Un constat partagé de tous et récurrent dans la capitale.

Faire preuve de caractère

À Perpignan, les Stadistes se sont retrouvés l’espace de quelques minutes à treize en raison des cartons jaunes successifs de Peniasi Dakuwaqa (18e) et Baptiste Pesenti (19e). "Mais durant cette période, nous avons fait preuve de caractère et nous avons même inscrit six points (deux pénalités de Joris Segonds, N.D.L.R.), rétorque Hamdaoui. Ces temps faibles, nous les gérons mieux. C’était déjà le cas l’an dernier. Et c’est lié au caractère de l’équipe. Il y a deux ans, nous étions incapables de gérer nos temps faibles. Dès qu’on prenait un carton ou qu’on avait la tête sous l’eau, on ne parvenait pas à réagir et on finissait par prendre trente points. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Ce qui aide à ça, c’est notre défense. L’arrivée de Paul Gustard l’an dernier nous a fait beaucoup de bien. On a un cadre, des repères et ça crée moins d’inquiétude. "

Forcément, après ce succès inaugural en Catalogne, le Stade français nourrit des ambitions fortes avec deux réceptions. D’abord, Oyonnax ce vendredi. Ensuite, Montpellier. "On ne s’est pas fixé d’objectif précis sur ces trois premières journées, jure l’arrière parisien. Mais au regard de la préparation réalisée, on a envie de faire le maximum sur ces trois matchs et essayer de les gagner. Possiblement, on peut faire le plein." Toutefois, le Stade français, amputé de son directeur du rugby Laurent Labit et de son entraîneur principal Karim Ghezal, toujours affairés auprès du XV de France, se méfie de ce premier rendez-vous dans son antre de Jean-Bouin. Et pour cause. "On ne sait pas trop à quoi s’attendre, reprend Hamdaoui. Oyonnax n’est plus revenu en Top 14 depuis quelques années. On est donc un peu dans l’inconnu, même si on a bien noté qu’Oyo avait un gros paquet d’avants et une bonne défense. Mais on n’en sait pas beaucoup plus."

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