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Pro D2 - Aurillac au révélateur vannetais

Par Rugbyrama
  • Les Aurillacois ont raté leur déplacement à Angoulême et veulent réagir.
    Les Aurillacois ont raté leur déplacement à Angoulême et veulent réagir. MAXPPP - Quentin Petit
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On y croirait presque à chaque fois, car on est un tantinet chauvin du côté de Jean-Alric, mais dans une cour extérieure, la chanson n’est plus la même. Avec ce que l’on a vu l’an dernier, on n’imaginait moins les Aurillacois se prendre les pieds dans le tapis adverse aussi vite. Un petit tour à Soyaux-Angoulême et le retour à la réalité est aussi froid qu’un hiver cantalou. Un passage au travers de quarante minutes "bonifié" dès l’entame du second acte par un rouge – le deuxième en deux matchs – et voilà le Stade qui retombe dans ses travers.

Sauf que là, pas la peine de se cacher, pas la peine d’évoquer une quelconque rotation. À un élément près, c’était le même quinze de départ qui officiait. "On s’est fait secouer dans beaucoup de domaines, notamment dans l’agressivité, avoue Roméo Gontineac. Mais dans le combat, on n’a pas combattu autant, ni même collectivement. Alors oui il y a de la colère car on pensait être prêt, mais on ne l’était pas."

Colère froide du coach cantalien qui a remis les pendules à l’heure dès le retour au bercail. Avec son staff, vidéos à l’appui, on a appuyé là où cela faisait mal. "On a couru après le ballon et quand on courait avec, on n’était pas efficace." Entre les pénalités concédées, les pertes de balles trop nombreuses, difficile d’échapper à la sanction derrière, d’autant plus lorsqu’on est absent des phases de ruck.

« Ne pas se tromper »

Une fois ce constat réalisé, et la frustration passée car le Stade avait fait le voyage avec de l’ambition, le staff s’est aussi appuyé sur les bons côtés pour travailler cette semaine. Là encore, la solidarité collective retrouvée de la seconde période doit retenir l’attention, tout comme ce sentiment de revanche qui a permis tout de même d’inscrire deux essais.

Des raisons d’espérer, « mais à condition de ne pas se tromper dans ce que l’on doit faire, d’être capable de s’adapter à chaque situation », qu’elle soit offensive ou défensive, qu’elle fasse suite à une décision arbitrale… "C’est là où le rôle des leaders sur le terrain est très important." 

Face à Vannes, pas question de se tromper dans quoi que ce soit sinon les Bretons vont se faire un malin plaisir à plomber l’ambiance. Dauphins d’Aix, les Vannetais sont eux aussi invaincus en ce début de championnat et n’ont pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin, d’autant qu’ils viennent de s’imposer à Mont-de-Marsan… et qu’ils se rendront dans le Cantal sans la moindre pression. Encore plus dangereux donc. Le Stade aurillacois est donc doublement prévenu : ne pas se tromper dans son engagement ; tout faire pour être plus fort que son adversaire. "Il faut persévérer dans notre travail. Nous avons des points forts et il faut qu’ils deviennent très forts, insiste Gontineac. Il faut que l’on arrive à rivaliser avec les plus grands, même si parfois on tombe sur plus fort que nous." Vannes fait partie de ce wagon ambitieux de Pro D2 qui lorgne sur les phases finales.

À Aurillac de mettre en échec les protégés de Jean-Noël Spitzer, comme l’an dernier. Et Roméo Gontineac d’appuyer : "Quand on joue contre des équipes comme celle-là, il faut être à 110 %. On sait qu’ils seront prêts, qu’ils ont des joueurs performants. À nous de monter notre niveau d’intensité." Ce vendredi soir, le Stade aurillacois passe au révélateur.

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