Coupe du monde de rugby 2023/XV de France -"Hyper important, mais pas décisif", Antoine Dupont se projette sur la Nouvelle-Zélande
À une semaine du match d'ouverture de la Coupe du monde entre la France et la Nouvelle-Zélande, Antoine Dupont a donné son avis sur cette rencontre. Une rencontre qui lui rappelle une certaine affiche de 2007...
"Comme toujours dans le sport, on ne peut pas prédire ce qui va se passer. Le premier match contre la Nouvelle-Zélande va être hyper important, mais il ne sera pas non plus décisif. J'ose espérer qu'on sortira des poules !" Invité sur France Inter cette semaine, Antoine Dupont est évidemment revenu sur ce match d'ouverture de la Coupe du monde. Une rencontre qui lui rappelle une affiche similaire, lors du mondial 2007. "Je me souviens du quart de finale fantastique face à la Nouvelle-Zélande, un souvenir très fort de notre sport, a-t-il raconté. C'est là que les Michalak, les Chabal sont sortis et ont commencé à être de plus en plus médiatisés. J'étais comme un fou devant ma télé !"
Des cadences très élevées
Antoine Dupont est désormais la tête d'affiche du XV de France, voire du rugby français, dans l'hexagone et au-delà, comme ont pu l'être Chabal et Michalak en leur temps. Entre les matchs de championnat et de Champions Cup avec son club, plus les rencontres en sélection nationale, les saisons du demi de mêlée du Stade toulousain sont bien remplies. Il a confié que le seul moment pour souffler est, malheureusement, une période d'indisponibilité suite à une blessure.
Le monde de fou qu’il y a Rueil-Malmaison pour l’accueil des Bleus ! \ud83d\ude33\ud83c\uddeb\ud83c\uddf7 pic.twitter.com/hSP4xAQjZo
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 2, 2023
"En fait, cette blessure m'a beaucoup apporté, j'ai été plus global dans la performance, a-t-il précisé, en parlant de sa rupture du ligament croisé du genou, en 2018. Avant, c'était juste aller sur le terrain, s'entraîner, repartir ; là j'ai exploré plus de paramètres, j'ai été plus consciencieux. Malheureusement, [les blessures], c’est le seul moment où l'on peut se reposer ! On est sur des cadences très élevées, on joue 30 matches par an, quatre semaines de vacances et ça repart... Et ça va être ma dixième saison cette année ! On a un rythme qui ne nous permet pas beaucoup de souffler."
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