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Pro D2 - Des connexions défaillantes pour Grenoble, battu chez le promu dacquois

Par Pablo Ordas
  • Grenoble a chuté sur la pelouse de Dax.
    Grenoble a chuté sur la pelouse de Dax. Pablo Ordas
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Grenoble Souvent battu dans les rucks, Grenoble n’a pas été assez bon au niveau de la conservation du ballon, pour espérer l’emporter à Dax.

Aubin Hueber a arrêté de compter. Quoi ? Le nombre de ballons perdus. "Je crois qu’il y a en a eu 23. Quand tu en perds autant à ce niveau-là, c’est de la Fédérale 1. Ce n’est pas possible." Le manager isérois était passablement agacé par la prestation de sa formation, qui a donc été la première à tomber face au promu dacquois. Il faut dire que dans les Landes, son équipe, maladroite au possible, s’est heurtée à une défense adverse bien organisée, et si elle a par moments créé du danger, elle n’a jamais été en mesure de prendre le score.

"Ce soir, nous n’avons pas réussi à tenir le ballon ou à mettre nos connexions en place, regrettait le technicien dans la salle de presse de Maurice Boyau. Le porteur de balle, trop souvent, a lâché le ballon à l’impact, les soutiens étaient mauvais, en face, ça grattait à deux. Quand on arrivait dans les rucks, la connexion, au lieu d’être proche, était à deux ou trois mètres. On s’est fait prendre par une équipe qui était déterminée à vouloir nous faire la guerre dans les rucks. Nous n’avons pas su être efficaces dans les connexions et dans les attitudes au contact." Après trois journées, et en raison des six points en moins avec lesquels ils ont démarré la saison, les Grenoblois sont derniers du classement.

Hueber : "Les images parlent toujours"

À ce jour, il n’y a fondamentalement rien d’inquiétant, mais à l’aube d’une réception périlleuse du BO, les Isérois vont devoir vite se réveiller, sous peine de voir les équipes en haut du tableau prendre une avance considérable. À titre d’exemple, le leader aixois compte déjà quinze unités de plus. "Nous n’en sommes qu’à trois matchs, rappelait Hueber. La saison est très, très longue. Après, il y a deux solutions. Soit vous rentrez dans un vestiaire et vous criez comme un malade. Moi, je ne pense pas que cela serve à grand-chose. Par contre, il va y avoir de la vidéo qui va piquer. Les images parlent toujours." Le début de semaine, du côté du stade Lesdiguières, s’annonce donc épicé pour certains. 

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