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Top 14 - Les Parisiens ont érigé une muraille pour contrer Montpellier

Par Simon VALZER
  • Mathieu Hirigoyen et Rory Kockott se sont avérés chacun précieux dans leur domaine face à Montpellier.
    Mathieu Hirigoyen et Rory Kockott se sont avérés chacun précieux dans leur domaine face à Montpellier. Icon Sport - Icon Sport
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Les Parisiens ont fait preuve d’une rigueur défensive infaillible pour remporter leur troisième match de suite, et prendre la tête du Top 14.

Samedi dernier, les Parisiens avaient un anniversaire à fêter : celui de leur nouveau stade Jean-Bouin, qui avait été réinauguré le 30 août 2013. Ce jour-là, les Soldats Roses avaient largement dominé un Biarritz olympique littéralement dépassé par les évènements (38-3). Un certain Pierre Rabadan avait inscrit le premier essai de la rencontre. Samedi, l’ex-flanker emblématique du Stade français était présent dans les tribunes, en qualité d’adjoint aux Sports de la ville de Paris. Et on imagine qu’avec son pedigree de féroce défenseur, Rabadan a dû apprécier ce qu’il a vu sur la pelouse de son Jean-Bouin : une équipe féroce, pragmatique, et surtout intraitable en défense. Certes, le spectacle a mis du temps à arriver : pendant les seules quinze premières minutes de la rencontre, les deux équipes avaient déjà commis neuf en-avants. Donc à défaut d’être un festival offensif, les supporters du Stade français et le plus illustre d’entre eux Pierre Rabadan ont pu se délecter de la rage défensive des Parisiens.

Hirigoyen et Gabrillagues démolisseurs, Kockott dynamiteur

Une rage parfaitement incarnée par deux hommes : le flanker Mathieu Hirigoyen, et son capitaine et deuxième ligne Paul Gabrillagues. Au-delà de son sans-faute dans l’exercice des plaquages tentés (12/12), le premier cité a été omniprésent sur les points chauds, et a sauvé in extremis deux essais montpelliérains. On pense d’abord à son intervention défensive sur Thomas Darmon qui, à la 19e minute, pouvait soit marquer l’essai soit donner pour son coéquipier à droite. Sauf qu’il n’eut pas le temps de le faire, puisque Hirigoyen le faucha avant. En deuxième mi-temps, on le trouva aussi avec son capitaine Paul Gabrillagues sous le talonneur Vano Karkadze qui pensait aplatir le ballon. Le capitaine s’est quant à lui montré exemplaire dans la discipline malgré son engagement de tous les instants, en plus de perturber régulièrement l’alignement montpelliérain.

Le Stade français continue son sans faute en disposant de Montpellier !

Le film du match > https://t.co/U4SMMsFDxS#SFPMHR pic.twitter.com/e5Obe7HTP6

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 2, 2023

Côté offensif, c’est le demi de mêlée Rory Kockott qui s’est illustré. Toujours aussi insupportable avec ses adversaires et surtout les arbitres (il a fallu moins d’un quart d’heure à M. Blasco-Baqué pour demander au capitaine parisien de faire taire son joueur), Kockott reste néanmoins dans une forme éclatante, et a créé du danger au bord des rucks, amenant notamment l’essai de Hamdaoui. Comme le résumait bien Morgan Parra cette semaine à nos confrères du Parisien : "On a besoin que Rory fasse du Rory." Tant que ça gagne…

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