Coupe du monde de rugby 2023 - Ange Capuozzo : "Trois matchs pour écrire quelque chose de beau avec l’Italie"

  • Ange Capuozzo a marqué son premier essai en Coupe du monde avec l'Italie.
    Ange Capuozzo a marqué son premier essai en Coupe du monde avec l'Italie. Icon Sport - Icon Sport
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L’ailier du Stade toulousain formé à Grenoble vivait son premier match en Coupe du monde samedi à Saint-Etienne. L’Italie l’a emporté 52-8 devant la Namibie et Ange Capuozzo a inscrit son premier essai dans cette compétition.

Quel est votre sentiment à l’issue de ce match ?

II y a beaucoup de bonheur de démarrer cette Coupe du monde. C’est une première cape dans cette compétition pour la plupart des joueurs italiens. Il faut profiter de ce moment à fond. Et nous avons gagné ! Il y a des choses à revoir mais nous avons dix jours pour penser à tout cela. A l’instant « t », nous voulons juste profiter de la victoire et de notre première cape.

Que retenez-vous de cette rencontre ?

Il y a beaucoup de choses qui n’ont pas été dans le jeu mais c’était un premier match et il faut se libérer. A l’image d’hier soir (du match France – Nouvelle Zélande ndlr), notre équipe a mis du temps à rentrer dans le match. Pris par l’événement, je ne sais pas mais il faut retrouver le petit supplément d’âme que nous avons d’habitude. Je suis persuadé que cela va le faire pour le deuxième match.

En première période, est-ce la Namibie qui vous a embêté ou bien l’Italie qui n’arrivait pas à développer son jeu ?

Un peu des deux. De toute façon l’un va avec l’autre. Quand une équipe nous pose des problèmes, c’est car elle joue son jeu et que nous n’arrivons pas à nous adapter. Ils nous embêté. Leur objectif était clair, c’était de nous battre. Nous savions que nous allions tomber contre une équipe très valeureuse avec un plan de jeu très clair. Nous avons mis une mi-temps à entrer dans le match. Au final, nous nous en sortons plutôt bien. Donc nous sommes très contents.

L'Italie entre dans son Mondial en marquant 50 points et en s'offrant le bonus offensif contre la Namibie ! \ud83c\uddee\ud83c\uddf9

Pour revivre le match > https://t.co/g5cXzcrMqy pic.twitter.com/2JqhmhXIaG

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 9, 2023

Que vous manquait-il en première période ? Le fait de réussir à mettre du rythme ?

Notre ADN c’est le rythme ! Ils nous ont vraiment bloqué dans ce jeu au pied d’occupation qu’ils maîtrisent très bien. Ils ont des joueurs avec un très long jeu au pied et nous avons été un peu en difficulté sur cela. Je dis un peu car je pense que nous avons plus ou moins bien répondu. Il faut aussi que nous fassions preuve de caractère pour imposer un peu plus notre jeu comme en seconde période. Et il faut désormais préparer notre match contre l’Uruguay de la meilleure des façons.

A titre personnel, vous n’avez pas touché beaucoup de ballons sur l’aile en première période mais vous marquez en seconde…

(Il sourit) Si nous avions réussi notre première mi-temps sans que je touche le ballon, cela ne m’aurait rien fait. Le principal, c’est que nous pouvons imposer notre jeu, marquer des essais et être devant au score. Si pour cela, je dois ne pas toucher de ballons ce n’est pas du tout important.

Jouer un premier match de Coupe du monde dans la région où l’on a grandi, est-ce un plus ?

Un gros plus même ! J’avais beaucoup de famille et des proches présents aujourd’hui. Et puis j’avais aussi vécu en tant que spectateur mon premier match de l’Italie dans les tribunes de Geoffroy-Guichard. C’était face à l’Ecosse en 2007, avec mon papa. Donc cela m’a fait quelque chose de jouer mon premier match de Coupe du monde sur cette pelouse. Ce sont des petits clins d’œil du destin qui ajoutent pas mal d’émotions. Je vais essayer de mettre tout cela derrière moi car la Coupe du monde a démarré. Il reste trois matchs pour écrire quelque chose de beau.

Quel peut-être le rôle de l’Italie dans cette poule, celui de poil à gratter ?

Exactement. Nous avons la possibilité de monter en puissance avec ces deux premiers matchs qui sont vraiment nos objectifs collectifs (face à la Namibie donc puis devant l’Uruguay). Et après, nous aurons tout simplement deux huitièmes de finales à disputer devant la Nouvelle-Zélande et la France. Nous avons une position d’outsider, nous allons tenter de nous mettre dans la meilleure situation possible pour attaquer ensuite la deuxième phase de poules.

Votre sélectionneur Kieran Crowley a loué la polyvalence dans les lignes arrières de l’Italie. Est-ce l’une de vos forces ?

Oui, c’est très important. Nous avons un jeu fait de mouvements et nous devons nous suppléer les uns les autres. Cela ne s’est peut-être pas vu en première période mais c’est notre ADN. Le fait d’être tous polyvalents nous permet de connaître les postes et d’évoluer dans toutes les positions possibles. Et de bien réagir lorsque nous ne sommes pas dans une position habituelle.

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