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Coupe du monde de rugby 2023 - Le Tonga nouveau est arrivé

Par Simon VALZER
  • Sonatane Takulua et les Tonga lors de leur dernière visite en France. C’était à Lyon pour un match contre les Barbarians. Depuis, la nation s’est bien renforcée...
    Sonatane Takulua et les Tonga lors de leur dernière visite en France. C’était à Lyon pour un match contre les Barbarians. Depuis, la nation s’est bien renforcée... Icon Sport - Romain Biard
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Renforcés par plusieurs grands noms du rugby international, les Aigles du Pacifique démarrent leur compétition ce samedi avec l’intention de figurer de la meilleure des façons dans la poule de la mort.

Tomber dans cette poule B n’était décidément pas un cadeau. Jugez plutôt : entre l’Irlande qui n’est autre que la nation numéro un mondiale, l’Afrique du Sud championne en titre, et l’Écosse qui occupe le cinquième rang mondial, les Tonguiens sont bel et bien tombés dans la poule de la mort, celle dont personne ne voulait hériter. Qu’importe. Les Aigles du Pacifique feront avec, comme le rappelait cette semaine l’entraîneur-adjoint Dan Cron : "Notre poule est certainement la plus relevée de toute la compétition, mais nous sommes là pour ça. Si tu te qualifies pour une Coupe du monde, tu veux profiter à fond."

Et quand on regarde leur effectif de plus près, on se dit qu’ils contribuent eux aussi à élever encore le niveau de la poule B. Pourquoi ? Parce qu’avec l’assouplissement des règles d’éligibilité édictées par World Rugby, les Tonga ont, comme les Samoa, enregistré des renforts de premier plan. Des noms bien connus des meilleurs championnats du monde comme Ben Tameifuna, Adam Coleman, Siegfried Fisi’ihoi, Steve Mafi, Pita Akhi, Malakai Fekitoa, Charles Piutau, Augustine Pulu ou encore George Moala. Les retours au pays de ces stars mondiales ont même créé un sacré "buzz" autour de la sélection polynésienne : "On a dit beaucoup de choses à propos des grands noms qui composent ce groupe. Mais dans une compétition, la popularité ne vous rapporte pas de point au classement. Il n’y a plus que le terrain qui compte", balayait Cron.

Takulua : "Quand ces mecs parlent, tu écoutes"

Le terrain livrera sa vérité samedi soir, soit. Mais en attendant, même le demi de mêlée Sonatane Takulua se réjouit de ce débarquement massif : "Des mecs comme Charles Piutau, Malakai Fekitoa ou Adam Coleman apportent beaucoup d’expérience au groupe. Ils évoluent au plus haut niveau et apportent les exigences qui vont avec. Les autres joueurs sont demandeurs et quand ces mecs parlent, tu écoutes. Ils apportent aussi un style de jeu un peu différent, et c’est très bien pour l’équipe."

Le XV du Tonga n’a, de toute son histoire, peut-être jamais disposé d’un groupe d’une telle qualité. Mais seront-ils capables d’égaler ou de battre leur record de deux victoires en Coupe du monde enregistré en 2007 ? Cette année-là, les Tonguiens étaient passés tout près de la qualification avec deux succès contre les États-Unis et les Samoa. Ils avaient même frôlé l’exploit de vaincre les Springboks (30-25) pour filer en quarts. Au vu de la qualité de leurs adversaires de la phase régulière, on en doute. Mais c’est pourtant l’objectif qu’ils se sont fixé, comme l’expliquait le centre Malakai Fekitoa cette semaine : "Il est peut-être irréaliste de dire que l’on veut se qualifier, mais c’est là où nous voulons aller. On veut gagner des matchs, et commencer à le faire dès ce week-end." Les Irlandais sont prévenus…

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