Abonnés

Pro D2 - Manque de constance fatal pour le FC Grenoble

Par Jean-Marc Authié
  • Karim Qadiri a inscrit le premier essai du FC Grenoble à Aurillac
    Karim Qadiri a inscrit le premier essai du FC Grenoble à Aurillac Icon Sport - Romain Biard
Publié le
Partager :

Pour ne pas avoir su capitaliser sur le premier acte, le FC Grenoble ne revient du Cantal qu’avec le bonus défensif.

"On a loupé quelques occasions sur la première période, mais je pense que sur le plan stratégique, cette mi-temps était plutôt aboutie, confiait Aubin Hueber, manager de Grenoble. Les zones où l’on a joué étaient celles que l’on avait décidées." Un FCG très propre, un peu trop parfois, qui a vite pris les choses en mains, mais n’a jamais pu ou su décoller des Aurillacois pourtant amorphes, uniquement en vie grâce au pied d’Aucagne. Pourtant, le lancement autour de Barnabé Couilloud, puis le relais de Bautista Ezcurra pour envoyer le tank Karim Qadiri à dame étaient de pures merveilles (26e). Il laissait même présager un lourd tribu aux locaux. Mais trop de maladresses, de ballons perdus dans la zone de marque, de mauvais choix parfois vont coûter cher à la pause, encore plus à la fin du match.

Après, "on perd Samuel Davies et Julien Farnoux, des joueurs importants, et cela ne fait que rajouter à la quinzaine de blessés que nous avons déjà, déplorait Hueber. Mais cela ne sert à rien de faire les "Calimero", cela fait partie du jeu". Lucide, il reconnaît "le manque de maîtrise" de son groupe "dans les vingt dernières minutes. Cela fait partie aussi des choses qu’ils nous restent à travailler".

Le bon comportement du groupe

Malgré un certain manque d’efficacité sur le premier acte, le manager voulait malgré tout retenir le bon comportement de son groupe, des jeunes notamment, d’avoir su composer aussi, par la force des choses. À l’image de la pige de Steeve Blanc-Mappaz en seconde ligne. Le capitaine d’un soir relevait lui aussi le manque de réalisme du premier acte, mais regrettait surtout l’entame du second. "On les met en difficulté, on alterne entre le jeu au pied de pression, la possession. Dans l’état d’esprit, on est bien à la pause. Mais ce qui nous fait mal c’est le début de deuxième mi-temps où tout de suite on se met à la faute." Même si l’essai d’Antonin Berruyer et le pied de Romain Trouilloud redonnent l’avantage (17-23, 58e), le manque de maîtrise qui suivra aura raison des ambitions grenobloises. "L’état d’esprit c’est une chose, après il faut rester constant quatre-vingts minutes." Un élément à travailler pour la suite.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?