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Coupe du monde de rugby 2023 - Bientôt la fin du calvaire pour l'Australie

Par Julien Veyre
  • Difficile de se relever pour les Australiens de Carter Gordon et Marika Koroibete après la lourde chute face au pays de Galles. Et au pays, les critiques fusent sur les joueurs et le staff. Photos Icon sport
    Difficile de se relever pour les Australiens de Carter Gordon et Marika Koroibete après la lourde chute face au pays de Galles. Et au pays, les critiques fusent sur les joueurs et le staff. Photos Icon sport PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Poussés au fond du gouffre par deux défaites consécutives, dont une claque infligé par les Gallois, les Australiens doivent finir la tête haute cette Coupe du monde. Face aux étonnants portugais. 

La tranquillité de la commune d’Andrézieux-Bouthéon (10 108 habitants) dénote après le bruit assourdissant de l’OL Stadium où résonnait la joie galloise dimanche soir. Après avoir subi une véritable claque (40-6) à Lyon, les Wallabies ont retrouvé leur calme centre d’entraînement à quelques kilomètres de Saint-Etienne. En milieu de semaine, il y a même un peu moins de journalistes que la semaine précédente pour assister à la conférence de presse des Wallabies. Reste toujours le noyau dur de suiveurs australiens qui expliquent que l’onde de choc est incroyable dans leur pays, évoquant une crise majeure.

L’entraînement du mercredi débute avec du retard. Tout a été un peu chamboulé depuis dimanche soir. Une séance a été ajoutée lundi, histoire d’évacuer le traumatisme, des réunions se sont enchaînées. Entre membres du staff, d’abord, avec les joueurs ensuite. "En tant que groupe d’entraîneurs, je pense que nous devions être très clairs sur la direction que nous prenons, souffle Dan Palmer, en charge de la touche. . Mettre en place un plan pour cette semaine et faire le tour des garçons pour s’assurer qu’en tant que groupe, nous pouvons nous relever."

Ce n’est pas une chose aisée que de digérer le plus large revers subi par l’Australie en Coupe du monde. Mais il sera sûrement encore plus difficile de boucler les valises de manière un peu trop précoce dans quelques jours. La probable absence en phase finale sera une première. Une triste première d’ailleurs. "Nous n’avons pas été à la hauteur et nous avons déçu beaucoup de monde", note l’arrière Andrew Kellaway. Les Wallabies en sont même à se méfier des Portugais. "Ils ont vu notre match et peuvent se lécher les babines."

Un match à gagner, des valises à boucler

Les Australiens disent y croire encore mais l’hypothétique avenir de leur équipe dépend d’une déroute fidjienne désormais. Avec six points et un avantage en cas d’égalité avec l’Australie, les joueurs du Pacifique peuvent déjà composter un ticket pour les quarts s’ils s’imposent avec bonus offensif face à la Géorgie samedi. Ou simplement en assurant un succès et un bonus sur les deux matchs, devant la Géorgie donc puis le Portugal tandis que l’Australie n’a donc plus qu’un match à jouer. "Il est peu probable que nous le regardions tous ensemble mais j’imagine que tout le monde gardera un œil dessus", souligne Dan Palmer au sujet du match Fidji - Géorgie.

Touché par les défaites qu’il a seulement pu observer depuis l’infirmerie, le capitaine Will Skelton échange avec ses partenaires, toujours sans participer à l’entraînement en ce milieu de semaine. Le sélectionneur Eddy Jones virevolte lui entre les différents ateliers. Il était déjà très critiqué pour son bilan à la tête de la sélection mais depuis que le Sydney Morning Herald a révélé que le coach des Wallabies aurait eu - juste avant le Mondial - un entretien en visioconférence pour reprendre en mains le Japon jusqu’en 2027, les questions reviennent fortement. À l’issue de la défaite face au pays de Galles, il a repoussé à deux reprises la question, avant de botter en touche la troisième fois, rappelant son engagement avec les Wallabies. Les confrères australiens insistent et ont donc sollicité Dan Palmer pour voir ce qu’il pouvait en dire. Celui-ci a rétorqué : "En ce qui concerne son engagement envers cette équipe, nous ne pouvons pas le remettre en question." De toute manière, l’heure du bilan n’a pas sonné. Il y a au moins encore un match face au Portugal à négocier. Avec sérieux, histoire de ne pas ajouter de nouveaux éléments à cette situation de crise.

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