Rugby à XIII - Les Broncos brisent le rêve toulousain

Par Didier Navarre
  • TO XIII LONDON BRONCOS FINALE
    TO XIII LONDON BRONCOS FINALE DDM - MICHEL VIALA
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Les Toulousains ne joueront pas la saison prochaine en Super League. Dimanche après-midi, ils ont buté sur la dernière marche. Et pourtant, à la pause, ils avaient une confortable avance (14-4).

Le Toulouse olympique n’a pas réédité l’exploit de la saison 2021 où il avait brillamment obtenu le titre de Championship aux dépens de Featherstone (34-12) et acquis son billet pour la Super League. Dimanche après-midi, les Broncos de Londres, lauréats en 2018 et cinquièmes de la phase qualificative, ont confirmé sur la pelouse d’Ernest-Wallon leurs deux précédentes victoires aux tours précédents, à Sheffield et à Featherstone. Ils ont ainsi réalisé la passe de trois et obtenu le billet d’accession au sein de la crème de l’élite anglaise. Les Broncos se sont ainsi imposés 18 à 14 et pourtant, à la pause, ils étaient en souffrance, accusant dix unités de retard (14-4). En cette première période, le TO a parfaitement maîtrisé son sujet. Sur la première chaîne offensive, les hommes de Sylvain Houlès ont défloré le score à la faveur d’une réalisation du centre Mathieu Jussaume, concluant en bout de ligne (6-0). Après le quart d’heure de jeu, l’arrière Zachary Santo a fait apprécier sa pointe de vitesse dans une défense londonienne totalement médusée. Après dix-sept minutes, le tableau d’affichage était très flatteur avec un 12-0 (14-4 à la pause). Et puis, après le changement de côté, la charpente toulousaine s’est soudain fissurée.

Iliess Macani, le bourreau

Après avoir bien maîtrisé cette première période, le Toulouse olympique est soudain sorti des débats. Au cours de ce second acte, les Olympiens ont payé un lourd tribut à la sortie définitive de son centre Matthieu Jussaume, souffrant d’une pubalgie. Une absence qui a désorganisé totalement la ligne d’attaque. « Les Londoniens nous ont mis la pression en seconde mi-temps », ajoute le manager Sylvain Houlès très affecté au terme de la rencontre. « Autant en première période, on maîtrise parfaitement notre sujet, autant en seconde, on subit et on déjoue, Londres a su parfaitement exploiter nos faiblesses. » Mis en confiance par une réalisation de l’arrière Alex Walker avant l’heure de jeu (14-8), Londres a pris l’initiative de cette finale en proposant un jeu très aéré, animé par l’axe Parata-Norman-Raiwalui. Après l’heure de jeu, l’ailier des Broncos Illiess Macani a fait apprécier sa vitesse et son changement d’appui. À deux reprises (63e, 69e), il a trouvé le chemin de l’en-but, endossant le costume du bourreau. Deux réalisations qui ont soudain sonné le glas des espoirs haut-garonnais.
Malgré cette défaite, les Olympiens sortent par la grande porte. Avec un effectif renouvelé à son 70 %, ils se sont hissés en finale alors qu’en début de saison, le moral était assez morose. Désormais, il va falloir préparer l’exercice 2024 avec (normalement) un nouveau comité directeur. La prochaine assemblée générale, prévue en ce mois d’octobre, doit en effet élire un nouveau président. Toulouse rêvait de Super League, le rêve n’a duré qu’une mi-temps.

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