Coupe du monde de rugby 2023 - Ian Foster : "J’ai été impressionné par l’Argentine et la façon dont elle a mené sa campagne"

Par Théophile Arlet
  • Ian Foster, sélectionneur néo-zélandais, en conférence de presse avant la demi-finale contre l'Argentine.
    Ian Foster, sélectionneur néo-zélandais, en conférence de presse avant la demi-finale contre l'Argentine. Icon Sport
Publié le
Partager :

La Nouvelle-Zélande retrouvera en demi-finale l'Argentine avec le statut d'immense favori. Pourtant, Ian Foster reste prudent et affirme qu'il ne prend absolument pas de haut cette équipe. Les Blacks joueront cette demie comme une finale.

C'est une certitude, sur le papier, cette demi-finale est déséquilibrée. En 36 confrontations contre l'Argentine, les Néo-Zélandais l'ont emporté à 33 reprises. Langue de bois ou prudence, en conférence de presse, Ian Foster, sélectionneur des Blacks, a tenu à insister sur le niveau de jeu des Pumas : "J’ai été impressionné par l’Argentine et la façon dont elle a mené sa campagne. Elle est allée chercher une grosse victoire contre le pays de Galles, où elle a montré toute sa ténacité."

De la ténacité, c'est au moins ce qu'il faudra aux Pumas pour déjouer les pronostics, et à la pointe de celle-ci : Marcos Kremer, "C’est une équipe très physique, très combative, en particulier dans les rucks et dans ses plaquages, à l’image de Kremer. Il fait une grosse compétition." Le poncif dirait qu'il faut prendre les matchs les uns après les autres, Ian Foster n'en est pas bien loin : "On a énormément de respect pour l’Argentine et on ne vit pas dans le passé. Une Coupe du monde de rugby, ça se joue vraiment dans le présent. La victoire ira à l’équipe qui fera le meilleur match vendredi soir." Avait-il d'autre choix que de s'exprimer ainsi ?

A lire aussi : Vidéo. Coupe du monde de rugby 2023 - "Pour la Nouvelle-Zélande, ça serait une faute professionnelle de perdre contre l'Argentine"

 

Dan Carter conseiller de luxe

Cette semaine à l'entraînement, les Blacks ont pu profiter de la présence de Dan Carter, double champion du monde (2011 et 2015) et élu trois fois meilleur joueur planétaire. Un partage d'expérience qui semble marcher auprès de Damian McKenzie, ouvreur ou arrière remplaçant des Néo-Zélandais : "Les anciens joueurs viennent de temps en temps, c’est cool de les savoir pas loin. Ils nous aident, surtout nous, les buteurs. Ils sont très expérimentés, ce sont des légendes des All Blacks."

Dan Carter pose avec le trophée après la victoire des Blacks contre l'Australie en 2015 (34-17).
Dan Carter pose avec le trophée après la victoire des Blacks contre l'Australie en 2015 (34-17). Bpi / Icon Sport - Bpi / Icon Sport

Au vécu des anciens, les hommes de Ian Foster pourront ajouter l'expérience des demi-finalistes perdants de 2019 (7-19 contre l'Angleterre). Le centre Anton Lienert-Brown s'en souvient : "En 2019, on a beaucoup appris. C’est clair qu’on a de vrais leaders et ils étaient quasiment tous là. C’était il y a quatre ans, mais c’est vrai qu’on peut se repencher sur ce qui n’avait pas marché, et faire en sorte que ça ne se reproduise pas." Que Ian Foster le veuille ou non, les Blacks sont les grands favoris de cette demi-finale. État de forme et expérience sont autant d'arguments en faveur de la Nouvelle-Zélande, mais difficile tout de même de le contredire quand il dit qu'un match n'est jamais gagné d'avance.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (1)
envoituresimone Il y a 6 mois Le 19/10/2023 à 18:39

Attention aux Argentins mais ils finissent pratiquement toujours très forts leurs matchs et si leur buteur accrochent au score, ils pourraient bien créer la surprise.