Coupe du monde de rugby 2023 - Nouvelle-Zélande - Argentine : Sam Whitelock vers une troisième finale mondiale

Par Jérôme PREVOT
  • Le deuxième ligne des All Blacks est en passe de laisser une trace énorme dans l'Histoire du rugby mondial. Treize ans après ses débuts.
    Le deuxième ligne des All Blacks est en passe de laisser une trace énorme dans l'Histoire du rugby mondial. Treize ans après ses débuts. Dave Lintott / Icon Sport - Dave Lintott / Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

Sauf blessure de dernière minute, le deuxième ligne des All Blacks devrait être le premier joueur à jouer trois finales de Coupe du monde. Point d'orgue d'une carrière hors norme.

Sam Whitelock est en passe de réussir un pari fou. Sauf blessure de dernière minute, il pourrait devenir en 2023 le premier homme à jouer trois finales de Coupe du monde après celles de 2011 et de 2015.

A lire aussi : Coupe du monde de rugby 2023 - La Nouvelle-Zélande se hisse en finale après sa démonstration face à l'Argentine

Le deuxième ligne des Crusaders, qui va jouer à Pau après le Mondial, va donc un peu plus creuser sa trace dans l’histoire du rugby. Il avait pu jouer in extremis son premier Mondial dès 2011 car il avait découvert les All Blacks en 2010, à 21 ans, à l’occasion d’un test de juin contre l’Irlande où il avait marqué deux essais après être entré en cours de match à la place du légendaire Brad Thorn. Il a vraiment conquis sa place à la fin de l’année lors de la tournée européenne des Néo-Zélandais.

Sur les pas de Cafu

Vendredi soir au Stade de France, Whitelock honorait sa 152e sélection. Ce n’est pas le record du monde, il appartient au Gallois Alun-Wyn Jones avec 158. Mais c’est le record de la Nouvelle-Zélande, où a débuté un certain Richie McCaw et ses 148 apparitions. Contre l’Argentine, il fut au centre des débats, en réussissant une terrible moisson en touche où il fut très souvent visé par son lanceur Codie Taylor puis par Samisoni Taukei’aho pendant dix minutes. On l’a vu aussi charpenter trois ou quatre mauls bien sentis et participer à la domination de la mêlée néo-zélandaise. Sam Whitelock n’a plus quitté la sélection sauf sur quelques blessures, depuis ses débuts. Graham Henry, Steve Hansen et Ian Foster lui ont maintenu leur confiance quoi qu’il arrive.

A lire aussi : Coupe du monde de rugby 2023 - Le fait du match de Nouvelle-Zélande - Argentine : le luxe de finir à quatorze pour les All Blacks

Sa carrière est évidemment d’une richesse incroyable puisqu’il a gagné sept fois le Super Rugby avec les Crusaders et sept fois le Tournoi de l’Hémisphère sud. Il incarne aussi un archétype bien établi du rugby néo-zélandais puisqu’il est issu d’une famille de fermiers de l’Ile du Sud. En plus deux de ses frères, George et Luke, ont également porté le maillot des All Blacks et un autre frangin, Adam, a joué pour les Crusaders. Le grand-père de tout ce petit monde, Neson Dazell, avait aussi porté le maillot à la fougère dans les années 50. Quant au père, Braeden, il fut junior All Black (soit international B). Sam est un brillant porte-parole d’une famille élue par le destin. À noter pour bien situer la portée de l’exploit de Sam Whitelock que dans le monde du football, un seul joueur a joué trois finales mondiales. Le Brésilien Cafu en 1994, 1998 et 2002. Mais il n’en a gagné que deux. Sam Whitelock compte bien faire mieux.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (2)
Rochelais Il y a 6 mois Le 21/10/2023 à 19:23

Et Pelé au foot il est triple champion du monde. Mais ce qui est sûr c'est qu'il peut écrire une belle page de l histoire du rugby.

simovalie Il y a 6 mois Le 21/10/2023 à 15:45

Quel joueur ! Un champion des tâches obscures.
Il laissera son nom parmi les meilleurs deuxième ligne de la planète.