Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud - Scott Barrett - Eben Etzebeth : les montagnes face à face au milieu d'une finale titanesque
Au cœur de la finale titanesque opposant la Nouvelle-Zélande à l'Afrique du Sud, Scott Barrett et Eben Etzebeth vont s'affronter dans un choc de géants. Les deux deuxième ligne sont surtout les régulateurs de leurs paquets d'avants respectifs.
Oubliez la flamboyance, admirez le frontal. La dixième finale de la Coupe du monde mettra en scène deux des meilleurs deuxième ligne de la planète, Scott Barrett et Eben Etzebeth. Capitaux dans les systèmes des All Blacks et des Springboks, les deux colosses impressionnent depuis le début de la compétition et assument leur statut. Titulaire en quart et en demi-finale, le deuxième ligne néo-zélandais arrive au sommet de sa carrière. À vingt-neuf ans, Scott Barrett n'a jamais semblé aussi indispensable dans l'escouade noire. Gros porteur de ballons, avec trente courses depuis le début du Tournoi, le Crusader sait faire la différence et cumule déjà sept défenseurs battus.
En face, le golgoth sud-africain touche également beaucoup de ballons (20) mais fait moins de différence que son futur adversaire, avec seulement un défenseur battu. Une statistique à mettre en relief avec la force herculéenne déployée par l'ancien toulonnais, notamment symbolisée par son essai tout en puissance face au XV de France, en quart de finale. Comme Barrett, Etzebeth est évidemment un cadre indiscutable du groupe des Springboks. Sa dureté physique est l'une des principales forces de l'Afrique du Sud et devrait être l'une des bases du jeu sud-africain face aux Blacks.
Un compte à régler
Mais cet affrontement au sommet du rugby mondial pourrait également être une affaire personnelle pour Scott Barrett et les All Blacks. Humiliés à Twickenham par les Boks en match de préparation (7-35), les hommes de Ian Foster ont parfaitement redressé la barre deux mois plus tard. Lors de cette défaite indigente, le deuxième des frères Barrett était sorti sur carton rouge après une violente charge à l'épaule sur Malcolm Marx. Ce samedi soir, l'homme au bandeau noir devra calmer ses nerfs lui qui a également concédé un carton jaune après une faute stupide face à l'Argentine.
De l'autre côté de la montagne, Eben Etzebeth a été plus impressionnant que jamais face aux Bleus mais a légèrement baissé de rythme contre l'Angleterre. Sorti prématurément de la demi-finale, le géant sud-africain n'a pas été aussi dévastateur qu'en quart où sa prestation avait quasiment offert la victoire aux Springboks.
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