Top 14 - Antoine Tichit : "Je reconnais Castres, aujourd’hui"
Présent dans les rangs castrais depuis 2015, le pilier Antoine Tichit, entré en jeu au retour des vestiaires, a pleinement savouré cette victoire tarnaise à La Rochelle (24-27) ce dimanche.
Le Castres Olympique a-t-il réalisé un exploit en s’imposant ici à Deflandre ?
Franchement, ça… On a eu des périodes de creux mais au niveau de l’énergie du groupe, de l’énergie insufflée par les nouveaux leaders, on a un groupe qui peut prétendre à quelque chose. Je reconnais Castres, aujourd’hui. Et ça fait du bien parce qu’on sent vraiment des mecs qui ne lâchent rien.
Castres s’en sort bien au moment de regagner les vestiaires, en étant mené "que" de quatre points (21-17), non ?
C’est un miracle. C’est une aubaine, quoi. On est portés par deux, trois mecs qui nous font avancer et on reste au contact. On avait mis du tonnage sur le banc, on s’était dit : "Si on arrive à rester au contact, on pourra y croire."
D’où vient cette force du groupe cette saison ?
De la qualité humaine des gars. En plus, on parle de recrutement de joueurs hyper prêts à batailler en Top 14. Ça fait longtemps que l’on n’avait pas ressenti ça, on sent des mecs qui ont envie de jouer à Castres et envie de s’engager dans la durée avec Castres. Ils le prouvent de par leur réengagement. C’est un kiff de les accompagner et de leur laisser la voie.
Mené au score jusqu'aux dernières minutes, Toulouse a pris la tête pour ne plus la lâcher et même sortir l'UBB du bonus.
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) October 29, 2023
Le film du match > https://t.co/PYbfiFw83w#STUBB pic.twitter.com/0pM7owST2D
À l’image de l’ancien Rochelais Pierre Popelin, rayonnant et apparu très heureux…
J’ai rarement vu quelqu’un s’intégrer aussi vite. Ça a commencé par les fêtes de Brassac où il a été assez surprenant (sourire). Je vous avoue qu’après ces fêtes, il a été adopté plus que bien !
Quels ont été les mots de votre manager Jérémy Davidson à la mi-temps, avant votre entrée en jeu en première ligne avec Chilachava ?
On avait un fil conducteur sur le match : rendre hommage à un ancien joueur de Gaillac. On avait son fils dans le bus. Ça a été très costaud ce qu’on a vécu. Il était avec nous dans le bus, on l’a laissé sur la route. On est contents de lui rendre hommage. On ne pouvait pas lâcher, rien que pour lui.
Davidson parlait de changements stratégiques en mêlée à la mi-temps…
On rentre des joueurs d’expérience. Levan (Chilachava), on ne le présente plus. En mêlée, c’est très fort. Moi, j’ai fait quelques mêlées dans ma carrière aussi. Après, on a "Naka" (Nakawara), on a un banc avec pas mal de vécu. On était prêts à combattre sur ce point-là.
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