Top 14 - Sam Whitelock : "Je reviens en France dans un mois ou deux et je vais apprendre le français"
Sam Whitelock a mis fin à sa carrière internationale avec une défaite d’un point en finale. À 35 ans, le deuxième ligne s’apprête à commencer son aventure avec Pau, après une période de repos bien mérité.
Quel est votre premier sentiment sur cette finale perdue ?
Le sport peut être très cruel. Et le rugby aussi. J’ai une pensée pour mes coéquipiers. Les gars ont été formidables, ils font le tour de tout le monde pour porter haut les couleurs de la Nouvelle-Zélande. Samedi soir, les choses n’ont vraiment pas tourné en notre faveur. Nous avons tout le temps couru après le score.
Pensiez-vous au début de la compétition être capable d’atteindre la finale ?
Il faut toujours garder la foi. Ces dernières années, on a vu les choses se mettre en place par période, mais j’ai eu l’impression qu’on franchissait quelques étapes importantes lors de la compétition. On n’a pas bien fait le job contre la France, en début de tournoi, mais il y avait déjà de quoi être fier. En interne nous ne doutions pas. Au contraire, on s’est servi de cette confiance pour aller de l’avant, ce qui nous a permis de nous développer et de jouer notre jeu.
Vous avez porté le maillot All Black plus de cent cinquante fois, terminer sur une finale doit être gratifiant…
Chaque maillot, chaque sélection est particulière. C’est un énorme privilège de défendre les couleurs de son pays, peu importe qui on affronte. À chaque fois, j’ai essayé de donner le meilleur de moi-même. C’est quelque chose d’unique de jouer une finale de Coupe du monde.
\ud83d\udea8 Arrêtez tout, Sam Whitelock légende vivante des All Blacks, s'est engagé avec la Section paloise ?
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) May 31, 2023
Toutes les infos ici > https://t.co/606jKQberB pic.twitter.com/QXmAnBr3ac
C’était votre troisième en quatre Coupe du monde, pour aussi quatre demi-finales. Vous allez laisser une trace dans l’histoire ?
Je regarderais tout cela une fois que j’aurai raccroché les crampons. Pour le moment, je vais encore être un joueur de rugby. Tout ce que je peux dire, c’est que chaque match de Coupe du monde est un moment particulier.
Vous allez très vite revenir en France et commencer une aventure avec la Section paloise…
C’est un peu bizarre. Je ne réalise pas encore. Je suis encore là avec l’équipe et je parle anglais avec vous. Ce sera complètement différent quand on reviendra, mais c’est dans un mois ou deux. Pour l’instant, je vais digérer tout ça et apprendre le français.
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