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Top 14 - Le Bordelais Maxime Lamothe : le désir de propulser les autres

Par Jérôme PRÉVÔT
  • Lamothe et les Bordelais devront oublier la déconvenue subie face à Toulouse et relancer la machine face à Montpellier.
    Lamothe et les Bordelais devront oublier la déconvenue subie face à Toulouse et relancer la machine face à Montpellier. - Icon Sport
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Maxime Lamothe, le talonneur va fêter sa centième apparition sous le maillot bordeaux. Le parcours de ce pur produit du club n’est pas prêt de s’arrêter.

Il est en train de devenir un personnage central de l’UBB. Un pur produit du club finaliste Crabos en 2016 aux côtés de Matthieu Jalibert. Maxime Lamothe, originaire de Pessac a même été capitaine de l’équipe première. Son entraîneur Yannick Bru "J’ai eu la chance de travailler avec lui à Bayonne où il avait joué une saison en prêt (2019-2020, N.D.L.R.) C’est un joueur qui brille par ses qualités de vitesse et d’explosivité. Et depuis, il a fait de gros progrès sur les phases statiques, le voilà prêt à chatouiller les tout meilleurs." Le sous-entendu est clair, Maxime le Girondin n’est pas si éloigné que ça du Graal tricolore.

"Il sera sur le terrain contre Montpellier ; Nous sommes un peu frustrés de la façon dont s’est terminé le match contre Toulouse dimanche, avec zéro point pour nous. Alors on a préparé ce match contre Montpellier comme il se doit." Comme les autres non internationaux, du club il a eu le sentiment de vivre une double préparation : "On a bien travaillé, mais cette fois, on avait plus intégré du rugby proprement dit et c’était plus facile car on avait le projet de jeu en tête. Mais le travail physique restait très important car on vient d’attaquer le premier des quinze matchs qu’il nous reste avant la prochaine coupure."

Progression dans les phases statiques

Mais au fait en quoi consiste ce projet de jeu de Yannick Bru ? Quelle différence avec celui du staff précédent ? Des angles de courses, dans les tâches spécifiques qu’on lui demande ? "Non, c’est plus une question d’état d’esprit, de mentalité, du jeu qu’on veut produire. on veut être porté sur l’attaque, la vitesse, le mouvement, le déplacemnt." Ses points forts supposés quoi. Il confirme les propos de Yannick Bru à son endroit : "Oui, mes progrès sur les phases statiques ont justement commencé lors de mon passage à Bayonne. Depuis, ce temps-là, j’ai accordé énormément d’importance à la mêlée et à la touche, et le pense que je suis en progression, même si dans ce secteur on peut toujours faire mieux."

En tant que talonneur, il s’évertue à donner la fameuse impulsion sur les entrées en mêlées qui peut déterminer le rapport de force. "Un talonneur doit propulser les autres." Selon nos calculs, il va vivre sa centième feuille de match professionnel sous le maillot bordelais (source : le site All Rugby, Its rugby lui donne une apparition de moins, mais la différence semble se faire sur un match où il n’est pas entré en jeu, N.D.L.R.). Il a fait ses grands débuts en 2017 et quand on lui demande son meilleur souvenir : "La première qualification du club pour les phases finales qui nous a menés en demi-finale à Lille en 2021 contre Toulouse. Un grand moment et une année exceptionenlle."

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