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Top 14 - Bordeaux-Bègles en quête de réalisme sans se renier à La Rochelle

  • Les Bordelais de Matthieu Jalibert devront être plus précis à La Rochelle.
    Les Bordelais de Matthieu Jalibert devront être plus précis à La Rochelle. Icon Sport - Icon Sport
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Après trois déplacements infructeux, les Girondins sont toujours en quête d’un premier succès à l’extérieur.

Trois déplacements pour un seul point récolté. Le bilan comptable est cruel. L’analyse l’est d’autant plus car l’UBB n’a pas à rougir de ces performances loin de Chaban-Delmas. Elle a toujours été présente dans le bras de fer sans parvenir à faire plier son adversaire, ce qui laisse d’autant plus de regrets avec trois revers de moins de dix points.

La première raison des deux derniers déplacements à vide des Girondins est claire pour le manager Yannick Bru. Son équipe a tendu le bâton de l’indiscipline pour se faire battre, à l’image des deux cartons jaunes reçus face à la Section paloise, après la pluie de pénalités qui s’était abattue sur les Girondins à Toulouse dans les vingt dernières minutes alors que l’UBB menait de huit points. Il faut ajouter à cela un manque de réalisme certain au Hameau, certes dans des conditions climatiques difficiles : "On est entré énormément de fois dans la zone de marque sans être efficaces, analyse Yannick Bru. La Section y est entrée une seule fois en seconde période et elle a marqué. Elle a eu un taux de réussite et de réalisme bien supérieur au nôtre. On a été impatients, imprécis. Nous avons encore du travail même si j’ai vu de bonnes choses par moments. Mais nous devons comprendre que nous avons encore des efforts à faire pour être à un meilleur niveau."

Des imprécisions à gommer

Tout cela s’est traduit par : "Un nombre important d’en-avant qui a plombé notre efficacité mais nous avons eu l’ambition de faire des passes en plus qui a généré beaucoup de déchets mais nous n’allons pas renier le jeu que nous voulons pratiquer. Au travail et silence." Le constat est pour l’instant amer mais les raisons d’espérer sont bien réelles. "Nous avons potentiellement beaucoup de qualités, reconnaît le manager de l’UBB, conscient que son équipe a des atouts pour batailler sur n’importe quel terrain de Top 14. "À nous de travailler calmement dans la bonne humeur mais en intégrant que pour l’instant nous ne sommes pas au niveau d’exigence que l’on s’était fixé." Un niveau d’exigence qu’il faut encore relever avant de se rendre chez les doubles champions d’Europe.

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