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Top 14 - Juan Imhoff (ailier argentin du Racing 92) : "Après le Mondial, j'ai tenu à garder ma chasuble de remplaçant"

Par Marc Duzan
  • Juan Imhoff avec le Racing lors du derby.
    Juan Imhoff avec le Racing lors du derby. - Icon Sport
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Auteur d’une superbe performance dans le derby francilien, l’Argentin avait visiblement des fourmis dans les jambes, après un Mondial un rien frustrant...

Comment avez-vous vécu cette huitième victoire consécutive à Jean-Bouin ?

Ce derby francilien (9-13) s’est joué sur le caractère, le pragmatisme et l’opportunisme affichés par notre équipe. Malgré la pluie et le vent, nous avons réussi à mettre en place quelques belles séquences et envoyer du jeu. Et puis, notre défense a été remarquable tout au long de la rencontre.

Vous sembliez avoir des fourmis danslesjambes, samedi après-midi…

Ça faisait un petit moment que je n’avais pas eu la chance de jouer un match. Ce manque, assez terrible à vivre, m’a d’ailleurs une nouvelle fois fait comprendre à quel point j’aimais ce sport et comme j’en avais besoin, au quotidien. À 35 ans, je m’entraîne toujours beaucoup et mon corps répond bien. Je suis donc content que vous ayez eu cette impression de moi sur cette rencontre (rires).

La Coupe du monde, au fil de laquelle vous avez peu joué, a-t-elle été longue à vivre ? Le sélectionneur argentin Michaël Cheika avait en effet choisi de faire confiance à Emiliano Boffelli et Santiago Carreras aux ailes…

La compétition ne fut pas longue, non. L’équipe d’Argentine fait partie de moi et cette fois-ci, c’était juste à mon tour de pousser les autres. (Il marque une pause) J’ai tout donné pour arracher ma place, aider l’équipe comme je le pouvais et après la compétition, j’ai néanmoins tenu à garder avec moi la chasuble de remplaçant. C’était une façon de me rappeler quel travail il me restait à réaliser…

Qu’avez-vous découvert à votre retour auRacing, début novembre ?

Il y a douze ans que je suis dans ce club et j’ai pourtant eu l’impression de changer d’école quand j’ai quitté l’équipe d’Argentine (rires). Les programmes de travail, les méthodes d’entraînement : tout ou presque avait changé. Je m’y suis senti comme un nouvel élève et cela m’a aidé à basculer sur autre chose, après la Coupe du monde.

La concurrence au poste d’ailier est énorme, au Racing 92 : vous êtes en bataille avec Donovan Taofifenua, Henry Arundell, Vinaya Habosi, Christian Wade et Wame Naituvi… Comment le vivez-vous ?

Cette question, on me la pose toutes les saisons depuis que j’ai signé au Racing ! Moi, je le vis très simplement. Cette concurrence m’aide à avancer, à garder la dalle à 35 ans.

Vous avez disputé deux cent cinquante matchs avec le Racing 92. Vous souvenez-vous du premier ?

Comme si c’était hier, oui : c’était à Castres (en 2011), il pleuvait et on avait gagné là-bas (19-23). Ce jour-là, Bernard Le Roux et Virimi Vakatawa faisaient également leurs premiers pas avec ce maillot sur les épaules. Je suis très fier d’avoir connu autant de choses avec ce club.

Vous avez 35 ans et serez en fin de contrat à la fin de la saison. Que ferez-vous l’an prochain ?

J’ai beaucoup d’amour pour le Racing mais aussi pour ce sport en général. En clair, je me sens encore capable de continuer à jouer au rugby au plus haut niveau et je ferai tout pour convaincre les gens. C’est l’autre défi qui m’anime aujourd’hui.

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