Bigard et le rugby, une histoire d'amour qui dure
Si l’engagement de Bigard dans le rugby s’intensifie avec les années, c’est que leurs histoires respectives sont étroitement liées. D’autant plus quand on voit les liens tissés avec le Stade rochelais et le Castres olympique.
C’est une marque qui est aujourd’hui bien ancrée dans le monde du rugby français. Bigard a su s’imposer comme une évidence auprès du public spécialiste grâce à une belle présence, notamment au sein des clubs professionnels et amateurs. Les plus connus à ce jour sont : le Stade rochelais, le Castres olympique ou encore le Racing 92. Trois écuries bien implantées dans l’élite et qui portent les couleurs de Bigard.
Mais l’origine de cette association est plus ancienne. « Mon père a pratiqué le rugby en école de commerce et c’est là qu’est venue sa passion pour ce sport, raconte Mathieu Bigard, directeur du groupe éponyme. Dans les rachats de sociétés que nous avons effectués à partir du milieu des années 1990, il s’est trouvé que le directeur du site d’Agen, Alain Garbino, était un ancien joueur du SUA. » L’ex-pilier, qui a souhaité prolonger son soutien au club, a ainsi été le lien entre son entreprise, Bigard, et le SUA, entité historique du sport français. « Le paradoxe était de voir ce club en difficulté économique, avec une vente du stade à la ville, mais très performant sportivement, poursuit Mathieu Bigard. Pour participer à la phase finale 2002 dans de bonnes conditions, mon père a accepté d’aider le club financièrement. Nous avons non seulement réussi un beau succès sportif en atteignant la finale, mais il y a surtout eu beaucoup de retours très positifs de nos clients et amis qui ont remarqué ce sponsoring grâce à la diffusion télévisée. » La relation se développe et un premier lien entre Bigard et le rugby est tissé.
Les recettes du succès, comme pour le Stade rochelais
Vingt et un ans plus tard, c’est le Stade rochelais qui est parvenu à se construire pour devenir une place forte du rugby européen. Alors que les Maritimes de Brice Dulin, Grégory Alldritt et Antoine Hastoy ont disputé leur quatrième finale et remporté leur deuxième titre européen en quatre ans, il est important de rappeler que le club était il y a moins de neuf ans en Pro D2, et ce durant onze saisons… Quand on connaît la difficulté des équipes promues à se maintenir puis à s’installer dans l’élite, ça situe la performance.
En championnat, le club à la caravelle a démontré son adaptation au plus haut niveau, avec deux finales disputées et deux parcours s’arrêtant en demies. « Grandir ensemble », la devise du club, prend alors tout son sens, tant les dirigeants rochelais ont souhaité progresser à tous les niveaux. Le partenariat avec Bigard depuis 2014 en est la preuve. Le Groupe, fidèle à sa signature « L’Art de la Viande », a cultivé l’excellence à chaque étape de production pour devenir leader de la viande de bœuf en Europe et de porc en France.
Ces deux partenaires démontrent aussi que la réussite est le fruit de la stabilité. Frédéric Charrier, l’entraîneur de Clermont, estimait dans Midi Olympique : « Quels sont aujourd’hui les deux meilleurs clubs français ? Toulouse et La Rochelle, tout simplement parce que ce sont les deux clubs les plus stables au niveau de leur staff technique. Certes, il y a un peu plus de rotation à La Rochelle, mais il y a toujours une forme de continuité. » Et le technicien ne croit pas si bien dire : cette stabilité s’applique également au plus haut niveau, avec l’exemple le plus marquant qui est celui du président Vincent Merling. En tant que joueur junior puis senior, il porte haut les couleurs jaune et noir sur le terrain avant de rendre ce qu’on lui a transmis en devenant éducateur puis dirigeant. Il devient même le président du Stade rochelais en 1991 en intervenant en faveur du club. Un sauvetage permis par le succès de son entreprise, les Cafés Merling.
De son côté, la famille Bigard a elle aussi bénéficié de l’équilibre instauré dans le Groupe. Lucien, le fondateur de l’entreprise, a transmis sa passion à son fils Jean-Paul, qui a intégré la direction en 1975 avant de lui succéder vingt ans plus tard. Aujourd’hui, ce sont Mathieu et Maxence qui représentent la troisième génération Bigard.
Avec le Castres olympique, il y a en commun le goût des bonnes choses
Plus au sud, dans le Tarn, le Castres olympique cultive également son savoir-faire sportif. Cette institution est ancrée dans le Top 14 depuis 1989. Quels que soient les hommes, le club de la sous-préfecture du Tarn est toujours parvenu à jouer les premiers rôles dans l’Hexagone. En coulisses, le club a bénéficié d’un maillage économique très fort. Et c’est tout naturellement que Bigard et le club se sont associés il y a vingt ans. « Le directeur du site de l’époque, Philippe Alazard, est un grand supporter du Castres olympique, explique Virginie Le Port, responsable marketing Bigard. Il a présenté à Jean-Paul Bigard l’opportunité d’associer le site Bigard au club évoluant en Top 14, au moment des phases finales, avec toute la visibilité que cela comprenait. Nous sommes ainsi devenus partenaire annuel, puis majeur du club. »
Fondé en 1974, le site de Castres intègre le Groupe Bigard en 1995. Il couvre une surface de 23 000m² où travaillent cinq cents personnes autour des trois métiers de la transformation de la viande (abattage, désossage et produits élaborés). Bigard contribue chaque jour au développement des viandes issues de la région et particulièrement le bœuf, le veau et l’agneau haut de gamme Label Rouge. Cela correspond à la stratégie de soutien en local initiée par l’entreprise depuis plusieurs années et qui s’applique également au rugby. Au-delà des partenariats historiques tissés avec le SU Agen, le Castres olympique, le Stade rochelais et plus récemment le Racing 92, de nombreux clubs amateurs sont soutenus par la marque Bigard. Ces clubs sont proches des sites de production qui cultivent et pérennisent « l’Art de la viande », signature du Groupe depuis 1968. Virginie Le Port précise : « Notre métier est traditionnel. La transmission des savoir-faire à la nouvelle génération et la formation sont essentielles comme dans le rugby. »
L’esprit d’équipe comme valeur refuge
Les valeurs fortes qui unissent Bigard et le Castres olympique ne sont pas seulement cette appétence pour la proximité des territoires et les traditions françaises. C’est également le goût de l’esprit d’équipe et de la performance.
En 2021, plusieurs joueurs enfilaient la tenue de travail des salariés de Bigard pour valoriser les métiers proposés par l’abattoir de Castres. « Nous avons sollicité le CO, avec qui nous sommes partenaires depuis 2003, pour nous aider à recruter en faisant découvrir nos métiers », avait expliqué Laurent Dorcier, directeur du site. Un film a été tourné et diffusé sur les écrans géants du stade Pierre-Fabre, mais aussi sur les réseaux sociaux. Julien Dumora, Thomas Combezou, Pierre Aguillon et Jérémy Fernandez, joueurs majeurs de l’effectif castrais de l’époque, se sont prêtés au jeu. Les quatre professionnels avaient pu goûter à la journée type d’un salarié et découvrir les différents métiers de l’entreprise : le chargement, la découpe, le désossage ou encore la bergerie pour le Béarnais Julien Dumora, fils d’agriculteurs. « J’ai beaucoup d’amis bergers, j’ai l’habitude de côtoyer les animaux, témoignait-il, tout en parlant d’une « expérience enrichissante ». Et découvrir les multiples fonctions de l’entreprise en immersion était très intéressant. » « Ils étaient intimidés au début mais ils ont passé un très bon moment », révélait le même Laurent Dorcier, soucieux de « mettre en évidence ce partenariat de vingt ans », avec le club champion de France trois ans plus tôt. De l’autre côté, les dirigeants castrais s’étaient montrés ravis de leur participation : « C’est un grand plaisir de répondre à l’appel de notre partenaire majeur, disait le directeur délégué Matthias Rolland. Le site Bigard de Castres est emblématique pour la ville et joue pleinement son rôle. Les joueurs étaient ravis d’avoir cette interaction avec les salariés. C’est une belle expérience pour tous. Cela a fait naître quelques vocations chez certains qui ont pu découper de belles entrecôtes ! »
Le directeur du Groupe, Mathieu Bigard, perçoit une deuxième cause à cette association gagnant-gagnant : « Les joueurs ont besoin de force et c’est vrai que les protéines animales sont une base essentielle de l’alimentation d’un sportif. Mais surtout, Bigard est synonyme de plaisir et de convivialité. » Virginie Le Port développe : « L’épicurisme est au cœur de nos valeurs. Nous mettons en avant nos produits au travers de bons repas en famille ou entre amis. » Et l’on sait qu’il est bon de s’attarder à l’ombre du stade Pierre-Fabre pour se restaurer et partager des moments chaleureux.
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