Transferts - "Nous avons besoin de nos joueurs en Nouvelle-Zélande", Kieran Read opposé à un changement des règles d’éligibilité

Par Rugbyrama
  • Kieran Read, ancien troisième ligne des All Blacks.
    Kieran Read, ancien troisième ligne des All Blacks. ActionPlus / Icon Sport - ActionPlus / Icon Sport
Publié le
Partager :

Dans une période où les transferts d'internationaux se multiplient aux quatre coins du monde, les règles d’éligibilité de certaines nations sont au cœur des débats. Kieran Read, ancien capitaine des All Blacks (127 sélections) ne se montre pas favorable à un changement de ces règles...

Au lendemain de la Coupe du monde, de nombreux internationaux ont débarqué au sein de leurs nouveaux clubs. Parmi eux beaucoup de Néo-Zélandais : Sam Cane (Tokyo Sungoliath), Ardie Savea (Kobe Steelers), Richie Mo'unga (Toshiba Brave), Beauden Barrett et Aaron Smith (Toyota Verblitz) ou encore Leicester Fainga'anuku (Toulon).

Selon les règles d’éligibilité de la fédération néo-zélandaise, un joueur en contrat à l'étranger ne peut évoluer sous le maillot des All Blacks. Des règles auxquelles sont également exposés les Anglais contrairement aux Sud-Africains. San Cane évoquait d'ailleurs le sujet lors de son arrivée au Japon : "Beaucoup de Sud-Africains ont montré que jouer dans le Championnat japonais et revenir au niveau international au top n'était pas incompatible, a estimé le troisième ligne lors de sa conférence de presse de présentation au Suntory Sungoliath. Donc peut-être qu'on pourrait évoquer ce sujet". 

Je ne pense pas que le rugby néo-zélandais, puisse survivre si nous nous engageons dans cette voie

Une volonté d'assouplir ces règles qui fait débat... Kieran Read, ancien capitaine des All Blacks, estime qu'un changement de ce principe d’éligibilité serait mal venu : "Je ne pense pas que le rugby néo-zélandais, les All Blacks ou qui que ce soit d’autre puissent survivre si nous nous engageons dans cette voie, pour l’instant", assurait l'ancien troisième ligne au média AM avant de poursuivre : "Nous avons besoin de nos joueurs en Nouvelle-Zélande. Nous avons besoin d’une compétition forte qui permette aux supporters d’assister aux matchs, de s’engager et de rester engagés ici en Nouvelle-Zélande. Nous ne pouvons pas y arriver si on est parti jouer aux quatre coins du monde."

Dans un monde où le rugby professionnel propose de plus en plus de contrats attractifs, l'enjeu des fédérations dans les années à venir sera sans doute de trouver le bon équilibre pour conserver leurs joueurs...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (3)
philogby Il y a 4 mois Le 03/12/2023 à 16:09

Mais qu'ils restent chez eux à jouer dans des stades vides. Nous, nous avons besoin de faire jouer nos jeunes pour les faire progresser et au final les faire éclorent dans notre championnat puis en EDF. Ils viennent tous se faire du fric au dépend des joueurs Français. Ça suffit!!!

pascalou Il y a 4 mois Le 29/11/2023 à 19:03

C'est clair vos stades sont vides les recettes aussi dont vidés,votre rugby est vide
Vous êtes en finale par miracle en demi par miracle en quart par miracle enfin en 2023 pour les blacks tout est une histoire de miracles idem pour les bocks aussi tout est une histoire de miracles depuis la fin des phases de poule.....Le miracle pour eux c'est world rugby qui s'en charge....

unquartdecentre Il y a 4 mois Le 29/11/2023 à 16:43

À la fin de la journée, c'est la réalité économique qui fera juge de paix et rien d'autre... les stades sont vides en Nouvelle Zélande, donc le produit est mauvais et la fin est inéluctable sans changement.