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Top 14 - Perpignan a quand même de quoi construire malgré sa défaite face à La Rochelle

  • Les coéquipiers de Tom Écochard ont su contrarier La Rochelle pendant une mi-temps.
    Les coéquipiers de Tom Écochard ont su contrarier La Rochelle pendant une mi-temps. Icon Sport - Icon Sport
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Certes bien moins réalistes qu’à l’accoutumée hors de leurs bases, les Catalans ont longtemps fait plus que rivaliser.

Les lots de consolation ne rapportent aucun point, dans ce Top 14 impitoyable. Toujours est-il que les partenaires de Patrick Sobela auraient tort d’occulter, dans leur digestion de cet énième lourd revers à l’extérieur, ce qui a sauté aux yeux de tout Deflandre samedi soir : l’Usap a durablement tenu en respect le double champion d’Europe en titre. Et n’aurait pas démérité de mener au score à la pause, si cette lointaine tentative d’Allan n’avait pas fui de peu les perches, dans la foulée de la sirène d’une première période qui doit faire date dans la saison catalane. "On venait vraiment pour accrocher quelque chose, ça s’est vu pendant cinquante, soixante minutes, retient d’ailleurs le flanker, très solide défensivement. On avait des choses à se prouver après le match contre Bordeaux (défaite 46-22, N.D.L.R.). Il fallait qu’on se retrouve sur l’état d’esprit. Vu l’effort en première mi-temps, le score fait mal à la tête et c’est frustrant mais on repart avec quelques certitudes sur certains domaines." Et David Marty d’abonder : "Je nous ai trouvés dynamiques en première mi-temps. On a réussi à tenir le ballon, à franchir. Il y a des choses positives dans le contenu et en défense […] Ça n’a rien à voir avec la production de la semaine dernière."

Marty compte bien emmagasiner

À ceci près, simplement, que, à Chaban comme dans d’autres bastions du rugby français depuis fin août, Perpignan avait réussi à visiter l’en-but adverse. Cette fois, l’attaque la plus prolifique loin de ses bases – douze essais avant le coup d’envoi – est restée muette. La faute, près des lignes, à un "manque de précision et d’efficacité, pointe l’adjoint de Frank Azéma. Et j’ai la sensation que, quand on a eu ces occasions, en plus de ne pas les avoir mises au fond, on se retrouve deux ou trois fois à cinq mètres de notre ligne. La bascule est là. Mentalement, ça pèse. C’est là où les Rochelais sont forts."

Et ont fini par les assommer, en supériorité numérique. "Le réalisme, c’est la différence entre un champion d’Europe et nous", résume aussi à juste titre Patrick Sobela. Au moins les Sang et Or savent sur précisément quoi insister à l’entraînement, après avoir retrouvé du caractère. "Bien sûr que l’on va parler du négatif, mais il faut garder le positif, emmagasiner et avancer" Coach Marty a justement de quoi construire.

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