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Champions Cup - Moins de défense, plus d’attaque pour Bayonne ?

Par Pablo Ordas
  • Les Bayonnais savent qu’ils peuvent être performants en défense, preuve en fut faite à Limerick. Reste à se magnifier en attaque en ayant plus de ballons.
    Les Bayonnais savent qu’ils peuvent être performants en défense, preuve en fut faite à Limerick. Reste à se magnifier en attaque en ayant plus de ballons. Pablo Ordas
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Héroïque en défense à Limerick, l’Aviron sait qu’il devra encore être excellent dans ce secteur contre Glasgow. Mais cette fois, il aimerait tenir un peu plus la balle.

Quel est le point commun entre les matchs qu’a disputés l’Aviron bayonnais contre le Stade français (4e journée), La Rochelle (6e journée) ou le Munster (la semaine passée) ? À chaque fois, le club basque a abordé la rencontre avec cette petite appréhension qui permet de se surpasser le jour J, soit à cause de sa situation comptable (les Bayonnais restaient sur deux défaites avant de recevoir Paris), soit à cause du standing de l’adversaire du jour (La Rochelle ou le Munster). De ces trois matchs, l’Aviron est ressorti avec moins de 10 % de plaquages manqués (5 % contre Paris, 4 % à La Rochelle, 8 % face au Munster) et des résultats convaincants (une victoire, une défaite bonifiée et un nul).

À chaque fois que les Basques se sentent menacés, ils se reposent sur des choses simples et si l’Aviron a décroché un nul au Munster, c’est avant tout car la bande à Denis Marchois a défendu sa ligne corps et âme pour stopper les vagues rouges. « Quand tu joues une équipe comme ça, tu te dis qu’il faut resserrer les rangs et éviter la moindre faute, le moindre plaquage manqué. Inconsciemment, ça a un peu joué », avoue Rémi Bourdeau.

Patat : « Faire des combinaisons pour le Top 14 »

Privé de ballons à Limerick (seulement 40 % de possession), le club ciel et blanc a passé un temps fou à défendre, et Denis Marchois, Pierre Huguet ou Baptiste Héguy ont plaqué 23 fois chacun. L’équipe a terminé la rencontre avec 224 plaquages. Jamais elle n’avait autant défendu cette saison. Plus largement, jamais elle n’avait autant défendu, depuis l’arrivée de Grégory Patat, l’an dernier. « Les mecs étaient plutôt mâchés, mais aussi satisfaits du travail accompli », raconte Bourdeau.Si le début de la semaine a été aménagé (récupération lundi, puis deux jours d’entraînement), l’Aviron sait qu’une nouvelle bataille de poids l’attend, vendredi soir, face à une équipe de Glasgow réputée joueuse. « Elle attaque vraiment beaucoup et de loin. Elle a des arrières qui se font des passes. Ce sera à nous d’essayer de garder le ballon, pour avoir la possession et ne pas faire 250 plaquages comme au Munster », annonce Cheikh Tiberghien.

Pour cause, les Ciel et Blanc aimeraient mettre à profit ce laboratoire européen pour travailler leurs lancements, une chose que les Basques ont commencé à faire au Munster. « J’espère qu’on va plus attaquer, poursuit Grégory Patat. On veut se servir de cette compétition pour faire des rotations, des combinaisons qui vont m’intéresser pour le Top 14 et grandir. » Des objectifs bien clairs, mais les Bayonnais savent aussi qu’un résultat positif face aux Warriors de Glasgow pourrait leur permettre de rêver, ensuite, à une qualification en huitièmes de finale, quand bien même Patat et les siens ne cessent de marteler que cette Champions Cup n’est pas l’objectif du club.

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