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Pro D2- Avec sa victoire à Grenoble, Nevers apprend à voyager

Par Nicolas ZANARDI
  • Grâce à leur victoire à Grenoble, les Neversois terminent l’année 2023 à la quatrième place. Photo Jacques Robert
    Grâce à leur victoire à Grenoble, les Neversois terminent l’année 2023 à la quatrième place. Photo Jacques Robert
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Incapables de s’imposer à l’extérieur depuis le début de la saison, les bourguignons ont franchi ce cap sur la pelouse du stade des Alpes, où ils ne s’étaient jamais imposés jusqu’alors. Et voilà les hommes de Xavier Péméja plus que jamais installés dans le haut du classement…

Entré peu après la demi-heure de jeu à la place d’un Léonard Paris, victime d’une impressionnante commotion, le centre neversois Rudy Derrieux avait le sens de la formule pour résumer la prestation des siens sur la pelouse du Stade des Alpes : "On savait qu’on était capables de grandes choses, il s’agissait juste de le prouver et on l’a fait au meilleur moment." Difficile de mieux résumer puisqu’à la sacro-sainte trêve de Noël, voilà les Bourguignons bien installés à la 4e place au classement, après une éclatante victoire sur une pelouse grenobloise où personne ne s’était encore imposé cette saison. Les Neversois faisant au passage tomber la dernière citadelle qui leur résistait depuis leur montée en Pro D2, voilà sept ans. "On attendait ce genre de performance à l’extérieur depuis longtemps afin de valider notre bon travail à la maison, appréciait l’entraîneur des trois-quarts Benjamin Thiéry. Paradoxalement, nous y sommes parvenus à l’endroit où cela semblait le moins facile, puisque le FCG était invaincu à domicile et sortait d’une série de quatre victoires. Après, pour être honnête, il est évident que le contexte a pesé sur la première mi-temps mais ça ne doit pas enlever aux joueurs leurs mérites. Ils se sont parfaitement préparés pour ce rendez-vous et sorti leur meilleur match de la saison à l’extérieur, juste avant la trêve. Cela va nous permettre de passer un réveillon de Noël dans la bonne humeur."

Le travail de l’ombre a payé

Et les Bourguignons auront de quoi. Car s’il ne suffisait pas de grand-chose pour faire sombrer Grenoble dans le doute, les Neversois ne doivent qu’à eux-mêmes d’avoir parfaitement laissé passer l’orage dans le premier quart d’heure et exploité les moindres opportunités, avant de moucher définitivement les Isérois au bout d’une contre-attaque de 100 mètres qui ne devait rien au hasard. "Cela fait partie du travail de l’ombre qu’on effectue dans la semaine, souriait Thiéry. Parfois ça fonctionne, parfois pas du tout… Mais c’est vrai qu’on avait identifié cette relance de jeu proche de la ligne d’en-but, Rudy Derrieux a parfaitement su la lire et s’est mis entre les deux attaquants pour intercepter la passe. Cela a été assurément un des tournants du match car si le FCG avait recollé au score à ce moment-là, l’issue du match aurait pu être différente. Cette action de 100 mètres leur a donné un gros coup sur la tête."

Au point de faire, un temps, imaginer un bonus offensif que les Neversois auront longtemps tenu en main avant d’abandonner. Le seul regret de leur soirée ? "Si nous n’avons pas eu la cerise, il nous reste le gâteau, et cela suffit largement à notre bonheur, jurait Thiéry. On a eu l’opportunité d’aller rechercher ce bonus dans les arrêts de jeu, et les Grenoblois nous en ont privés pour remonter 80 mètres et marquer. Ça montre leur caractère et rehausse notre performance, je trouve." Et pour tout dire, on n’en pense pas moins.

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