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Top 14 - Le Stade français veut enchaîner à Toulon

Par Marc Duzan
  • Cette saison, Romain Briatte n’a manqué qu’une seule journée de Top 14.
    Cette saison, Romain Briatte n’a manqué qu’une seule journée de Top 14. Icon Sport
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Consécutivement tombeurs de Toulouse et La Rochelle, les soldats roses souhaitent mettre à profit ce déplacement à Mayol pour confirmer la belle dynamique.

Ces dernières années, on a souvent pensé, écrit et répété que si le Stade français s’appuyait sur un quinze majeur incontestablement solide, le club de la capitale n’avait pas la profondeur nécessaire pour survivre à la chevauchée d’une saison, qui plus est lorsque celle-ci est corsée par une campagne en Champions Cup. Le club parisien, actuel troisième du Top 14, a-t-il fondamentalement étoffé son vestiaire ces dernières semaines ? Pas vraiment, non.

Mais en revanche, il a considérablement fait évoluer sa méthodologie par rapport à ses compositions d’équipe. Karim Ghezal, l’entraîneur en chef des soldats roses, explique en préambule : "L’an passé, des joueurs ont enchaîné énormément de matchs : Giorgi Melikidze, Romain Briatte, Paul Gabrillagues ou Giovanni Habel-Kuffner ont par exemple disputé 24 des 26 matchs du Stade français lors de la saison 2022-2023. Ce n’est surtout pas un reproche que je fais à l’ancien staff mais à notre arrivée, nous avons souhaité prôner l’alternance afin d’éviter que les mecs soient cramés en fin de saison. À ce titre, nos jeunes, qu’ils se nomment Charles Laloi (ailier), Mamoudou Meité (talonneur) ou Lendi Dakaj (pilier droit), ne sont pas des choix par défaut. Ils jouent parce qu’ils en ont le talent et parce qu’il nous faut impérativement trouver une rotation et éviter que les joueurs arrivent au printemps sur les rotules."

Ghezal : "Une connexion entre avants et trois-quarts"

Probablement plus frais qu’il ne l’était la saison dernière, le Stade français version Labit - Ghezal tente également de faire évoluer son jeu. À ce sujet, l’ancien adjoint de Fabien Galthié poursuit ainsi : "Avec le staff, nous voulons que l’équipe avance désormais de façon connectée, qu’il existe une vraie passerelle entre avants et trois-quarts. Jusqu’ici, le Stade français avait par exemple une touche et une mêlée très performantes mais ne marquait quasiment jamais en exploitant un premier temps de jeu loin de ses lignes. Nous tentons donc de travailler là-dessus et dans le même ordre d’idée, nous essayons aussi de parfois sortir les ballons rapidement en mêlée, sans chercher la pénalité systématique dans ce secteur de jeu. […] Les points forts de la saison dernière, il faut évidemment les conserver mais il faut aujourd’hui aller plus loin : sur les six derniers matchs, on compte déjà pas mal d’essais aplatis sur contre-attaque et ballons de récupération ; nous en voulons pourtant davantage."

En conclusion, Ghezal concède : "En deux mois, nous avons sans doute avancé mais il subsiste évidemment de nombreux points d’amélioration : la zone de conclusion ou la défense des mauls pénétrants, puisque nous avons récemment pris trop d’essais sur pénaltouche, en font partie. Je vais bosser dessus". À la suite des deux succès probants arrachés en championnat face au champion de France toulousain (27-12) puis au double champion d’Europe rochelais (18-13), les soldats roses devraient ce week-end aligner dans le Var une équipe pour le moins compétitive. De quoi faire trembler Mayol ?

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