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JO Paris 2024 - L'équipe de France féminine, une vraie chance de médaille tricolore

  • Médaillées d’argent à Tokyo il y a quatre ans, les Bleues visent à nouveau la finale en juillet à Paris pour les JO 2024.  Photo Icon Sport
    Médaillées d’argent à Tokyo il y a quatre ans, les Bleues visent à nouveau la finale en juillet à Paris pour les JO 2024. Photo Icon Sport
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Déjà médaillées d’argent lors des derniers jeux Olympiques de Tokyo, les joueuses de France VII féminin représentent un vrai espoir de médaille pour le sport français. Et leur début de saison tonitruant ne fait que confirmer ces espoirs…

Autant le poser d’emblée : en France, les filles sont la vraie vitrine du rugby à VII. Elles sont la locomotive qui tire le reste du train. Les simples résultats ne trompent pas, tant sur le circuit mondial que lors des jeux Olympiques. Si les garçons avaient légèrement fait mieux que les filles en 2016 à Rio (cinquième place contre sixième place), il n’y avait plus photo quatre ans après, à Tokyo, où Fanny Horta et compagnie décrochèrent la médaille d’argent alors que les coéquipiers de Paulin Riva avaient échoué à se qualifier pour le grand rendez-vous olympique, sans oublier les médailles d’argent et de bronze remportées en Coupe du monde en 2018 et 2022…

En World Series, c’est pareil : si la quatrième place finale la saison dernière des garçons fut, à juste titre, qualifiée "d’historique", elle constituerait presque une contre-performance pour nos Bleues, elles qui montèrent sur le podium 2018 (troisièmes) ou en 2022 (deuxièmes). Et si le circuit 2024 n’a connu que deux étapes jusqu’alors (Dubaï et Le Cap), les résultats bruts enregistrés par les deux équipes tricolores sont pour le moins éloquents : les protégées du sélectionneur David Courteix caracolent à la deuxième place du classement, à six unités des invincibles Australiennes qui ont raflé les deux premiers tournois tandis que ceux de Jérôme Daret pointent, avec dix points, à la huitième place sur douze. Loin, bien loin derrière l’Argentine (38 points), l’Afrique du Sud (30 pts), les Fidji (30 pts), la Nouvelle-Zélande (28 pts) et même l’Irlande et l’Australie (26 pts chacune). En clair, l’équipe de France à VII masculine évolue pour l’heure en deuxième division quand les filles font partie des cadors de la première.

La constance, leur nouvelle force

La différence entre les deux formations ? La constance. Les garçons sont capables de performances majuscules à l’image de leur victoire sur les Fidji en poule au Cap (17-14) ou encore leur courte défaite contre ces mêmes Mélanésiens en quarts de finale (29-24) mais ont encore la fâcheuse tendance à passer au travers. Les filles, elles, sont nettement plus régulières : elles ne se prennent que très rarement les pieds dans le tapis face à des nations supposées plus faibles et se mettent au niveau des meilleures. Comme nous l’avons dit plus haut, les Bleues ont parfaitement lancé la saison qui les mènera jusqu’aux Jeux en décrochant les troisième et deuxième places à Dubaï puis au Cap. Et encore… À en croire leur sélectionneur David Courteix, ces places n’étaient pas du tout celles que visaient les coéquipières de la Blagnacaise Carla Neisen : "Nous avions dit avec humilité que nous voulions gagner, que nous allions gagner, c’est toujours vrai, il faudra juste attendre quelques semaines, déclarait Courteix au retour du Cap sur le site de la FFR. Je pense que nous avons assumé et que nous sommes crédibles. Je trouve aussi sincèrement que dans la réaction, il n’y a pas eu d’euphorie, il reste une frustration naturelle, une colère saine que je trouve bien maîtrisée et intelligente et qui me laisse penser que l’on va dans le bon sens et surtout tous ensemble."

Courteix : "Ce groupe a enfin passé un cap"

Quand un groupe vient à ressentir de la "frustration" et une "colère saine" alors qu’il vient de performer, c’est qu’il en veut plus. Un sentiment que Courteix nous a confirmé en fin de semaine dernière : "Ce groupe a enfin passé un cap sur le fait que ça peut aller au bout. Pour autant, sa grande force est de garder les pieds sur terre. Elles ne se prennent pas pour des reines, même si j’ai le sentiment qu’elles le seront bientôt. C’est un groupe laborieux, travailleur, qui sait se remettre en question." Alors, la pression d’une médaille sera-t-elle trop forte ? "Je ne le dirais pas comme ça. Cette pression nous aide à pointer nos moyens, notre potentiel et notre responsabilité. Mais on le voit plutôt comme une chance énorme pour nous." Et pour le rugby et le sport français dans son ensemble.

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