Top 14 - Face à La Rochelle, Pau va devoir savoir danser le ruck
En difficulté dans les mêlées ouvertes face à Oyonnax, les Palois auront encore fort à faire contre La Rochelle.
C’est en grande partie ce qui a causé le déclin palois sur la pelouse d’Oyonnax vendredi dernier. Pourtant seulement cinq points derrière au score à l’heure de jeu, les Vert et Blanc ont totalement lâché en fin de match, pour au final encaisser une petite gifle (34-13). Si la honte est un des sentiments largement évoqués après ce nouveau revers à l’extérieur, le manque de combativité est aussi revenu sur la table. Ce même manque qui avait été mis en lumière lors de précédents déplacements. "Sur la deuxième mi-temps, les joueurs d’Oyonnax étaient beaucoup plus impliqués dans l’engagement physique, constatait Thomas Domingo, l’entraîneur de la mêlée et des attitudes au contact. Nous avons eu un manque de précision qui nous a coûté plusieurs pénalités." Le secteur qui en a le plus souffert a certainement été celui des rucks. Gênés par les excellents gratteurs de l’USO comme Kévin Lebreton, les Béarnais se sont tout simplement noyés dans le jeu au sol lors de la seconde partie du match.
Pas qu’une question de soutien
"Ça a forcément été l’un des axes de la semaine au vu du nombre de ballons perdus le week-end dernier et de l’équipe que nous allons affronter ce week-end", révélait Thomas Domingo. Mais alors qu’est-ce qui n’a pas marché dans ces fameux rucks ? S’il faut souligner la qualité des soutiens d’Oyonnax, les gratteurs de Pau ont été trop timides. Offensivement, le porteur de balle est aussi concerné. Domingo détaillait précisément : "C’était la réactivité du soutien mais aussi l’efficacité du porteur sur la présentation de la balle au sol. Il faut vouloir tomber comme il faut et présenter la balle loin. En fait, ce n’était pas particulièrement la faute des soutiens."
Ce problème sur les rucks offensifs avait déjà été souligné en tout début de saison et avait embêté un Sébastien Piqueronies conscient que la continuité du jeu était impossible sans des mêlées spontanées propres. Cela avait été par la suite régulé mais le travail dans ce secteur doit être quotidien. "C’est un endroit où il faut être très précis et réactif, affirmait Domingo. C’est un fil rouge qu’il faut tenir et qu’il faut nourrir toute l’année car le ruck est l’événement que l’on vit le plus dans un match. C’est ce qui permet de mettre notre jeu en place." Ce samedi, la tâche sera d’autant plus difficile que c’est face à La Rochelle, qui possède un des meilleurs packs du monde, que devront réagir les Palois. Une équipe qui a en son sein plusieurs gratteurs redoutables comme un certain Grégory Alldritt, de retour la semaine passée. "Quand on voit les qualités des joueurs de La Rochelle sur ce secteur et l’engagement qu’ils y mettent, si nous n’existons pas sur cela, ça va être compliqué pour nous", lançait simplement Domingo. Ça va rucker au Hameau.
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