Challenge Cup - Martin Puech (Pau) : "La joie du résultat prend le dessus"

Par Propos recueillis par Jérôme Prévot
  • Martin Puech, troisième ligne de la Section paloise.
    Martin Puech, troisième ligne de la Section paloise. Icon Sport - Icon Sport
Publié le
Partager :

Le capitaine de la Section savourait la première qualification du club depuis 2018, même si le succès face aux Zebre (28-27) fut acquis d’extrême justesse. Il a tenu à une transformation manquée.

Pau s’est imposé de justesse face aux Zebre (28-27, mais quatre essais à trois pour les Italiens) et s’est qualifié pour les phases finales de la Challenge Cup, une première depuis 2018 (la Section était allée jusqu’en demi-finale en battant le Stade Français et en perdant face à Cardiff). L’ambiance était donc souriante dans les coulisses du Hameau à l’image du capitaine Martin Puech.

Quel est votre premier sentiment après ce succès de justesse face au Zebre ?

Victoire, qualification et match à domicile pour notre huitième de finale. Voilà mon premier ressenti ! Il est positif. Après, si on veut entrer dans les détails sportifs, je suis moins enthousiaste évidemment. Ce match, on se l’est rendu compliqué, on a fini sous pression alors qu’on aurait pu éviter ça. Mais la joie du résultat prend le dessus.

Le poids de la qualification inédite depuis six ans a-t-il joué sur cette fin de match crispante ?

Oui peut-être que le fait d’avoir perdu la qualification l’an dernier sur la dernière action a joué (c’était face aux Cheetahs, à Parme, NDLR).

Mais il faut aussi donner du crédit aux Zebre, une équipe très joueuse. En plus l’arbitrage européen est très différent de celui i du Top 14. Nous sommes habitués à voir l’arbitre siffler pour la moindre faute, aujourd’hui, c’était plus ouvert. Nous avons été surpris et ça a bien convenu aux Zebre qui ont joué tous les ballons.

Quelle était la vérité de cette partie ?

En fait, la clé du match, c’était la possession. Il fallait avoir le ballon et quand on l’a eu, on a marqué assez facilement , mais le problème, c’est que les Italiens l’ont eu 70 pour cent du temps. Nous, on a perdu et rendu des ballons trop facilement et nos adversaires ont pu construire leurs longues séquences et ça nous a fatigués. Nous avons été mis en danger. Mais je ne vous cache pas qu’à la mi-temps, je ne voyais pas le match comme ça. je pensais qu’on avait fait le plus dur en menant 18-7. Je ne pensais pas que le match serait celui-ci. Ils ont réussi à revenir et ils ont joué leur va-tout jusqu’à marquer ce dernier essai en bout de ligne, qu’ils n’ont pas transformé , heureusement pour nous.

Il y a donc une part de réussite dans ce succès…

Il y a des saisons, où la pièce tombe du bon côté. S’ils avaient réussi leur transformation, le verdict aurait été différent. Mais je me dis que notre saison est globalement meilleure que celle de l’an passé, et c’est ce qui fait peut-être pencher la balance du bon côté. Vous savez, à chaud, on est toujours perfectionniste, on a eu le sentiment de pouvoir faire mieux. Mais on retient la qualification, ce sera en avril, à Pau, à domicile, c’est pas mal non ? Personnellement, je préférerais affronter un étranger, c’est plus original, mais pourquoi pas un gros club de Top 14 ou Bayonne pour un derby de plus ?

En tant que capitaine comment vous sentez-vous ?

Je suis heureux, évidemment. Le club a peut-être pris cette compétition différemment des saisons précédentes. C’est toujours plaisant d’être le capitaine d’une équipe qui se qualifie.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?