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Champions Cup - Le huitième à Gerland n’était pas si loin pour le Lou...

Par Nicolas Zanardi
  • Malgré une énorme débauche d’énergie, le Lou de Liam Rimet s’est incliné en Angleterre face aux Saracens, et devra en conséquence se déplacer pour les huitièmes de finale.
    Malgré une énorme débauche d’énergie, le Lou de Liam Rimet s’est incliné en Angleterre face aux Saracens, et devra en conséquence se déplacer pour les huitièmes de finale. PA Images / Icon Sport
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Remarquable en défense pendant une heure mais insuffisamment efficace avec l’appui du vent, le Lou s’est étiolé en fin de match face à des Saracens loin d’être géniaux.

De retour à la compétition pour ce déplacement en Angleterre, le deuxième ligne international Félix Lambey n’avait pas fait de mystère concernant l’approche stratégique de la rencontre par les siens. "En ce moment, on effectue un gros focus sur notre défense. On s’imagine que les Saracens vont chercher à tenir beaucoup le ballon et à nous éprouver : ce sera un très bon test pour nous avant la réception de Perpignan." Et le test eut bien lieu… On en veut pour preuve que c’est au bout d’une première séquence de jeu dantesque, longue de 3 minutes 50 secondes, que les Sarries trouvèrent la première faille dans la défense lyonnaise par l’intermédiaire de leur demi de mêlée Van Zyl. Le signe avant-coureur d’un long calvaire pour les Lyonnais ? Même pas.

Difficile de savoir s’il s’agissait ici des effets de l’électrochoc né du remaniement récent au sein du staff, ou simplement de la sainte trouille d’encaisser une volée, mais le fait est que les Rhodaniens ont affiché face à la bande à Farrell un caractère qu’on ne leur avait encore jamais vu en déplacement cette saison, défendant encore et encore avec détermination (185 plaquages au total) tout en se nourrissant de rapines bienvenues. C’est ainsi qu’une interception de Niniashvili à la 15e, puis un double contre de Rey et Kpoku sur Farrell préludes au doublé de Maraku (46e) permirent aux Lyonnais de mener 24 à 12 et d’imaginer, plus que jamais, que l’exploit était possible.

K.-O. précoces et indiscipline

Le hic ? Il est que les Saracens, même vieillissants, ne sont pas n’importe quelle équipe. Et qu’à force de titiller leur ego (lire en page 5) mais surtout de s’exposer contre le vent à la puissance de leur pack, les Lyonnais privés de ressources (la faute, entre autres, au K.-O. à l’échauffement de Hamza Kaabeche, puis celui de Monty Ioane sur la première action du match) n’avaient pas vraiment d’autre issue que de céder à l’indiscipline (quatorze pénalités et un carton jaune concédés).

De quoi ressasser, forcément, ces temps forts manqués avec l’appui du vent en première période, la faute à une touche en manque de repères ou encore du zèle de M. Grove-White, un brin prompt à refuser un essai à Kpoku (35e) pour une position de hors-jeu pas si évident de Rey. Reste que, si le Lou va probablement regretter de ne pas avoir réussi son pari de disputer son huitième de finale à Gerland, il voulait surtout positiver les attitudes entrevues. "Jamais cette saison on ne s’était montré aussi solidaire, appréciait le capitaine Léo Berdeu. On a montré une belle image de nous et à partir de maintenant, on peut dire que nous ne sommes plus une équipe, mais un groupe." Tout sauf superflu, au moment d’aborder face à Perpignan le match le plus angoissant de la saison…

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