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Top 14 - L'enseignement du week-end : en crise, le Stade français se retrouve

  • Les Parisiens, en difficulté ces dernières semaines, ont su trouver les ressources pour s’imposer au bout du suspense à Bordeaux.
    Les Parisiens, en difficulté ces dernières semaines, ont su trouver les ressources pour s’imposer au bout du suspense à Bordeaux. Icon Sport - Icon Sport
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Malgré les révélations de vives tensions dans le vestiaire et un début de match raté, les parisiens ont renoué avec la victoire.

Le Stade français aime être au pied du mur, quand les vents sont contraires, que le monde entier et les coups du sort s’acharnent contre lui. Au lendemain des révélations sur des vives tensions au sein du vestiaire entre les joueurs et leur entraîneur Karim Ghezal, les Parisiens étaient acculés sur la pelouse de Chaban-Delmas, accusant un retard de quinze points après trente minutes de jeu, laissant penser qu’ils se dirigeaient vers une sixième défaite en huit matchs. C’est à ce moment-là que la magie parisienne a opéré, rappelant étrangement le miracle palois du 15 octobre 2022. Ce jour-là, sur la pelouse du Hameau, le Stade français était mené 29 à 7 à l’heure de jeu, juste après le carton rouge reçu par Marcos Kremer. Dos au mur, ils étaient parvenus à s’imposer 31-29 en marquant vingt-quatre points en quinze minutes. Ils avaient marqué l’essai de la victoire après la sirène face à des Palois K.-O. debout.

À Chaban-Delmas, ils ont frappé quatre minutes avant le coup de sifflet final. "Depuis l’an passé, c’est rare que l’on prenne des grosses volées, expliquait l’ailier Kylan Hamdaoui. Je crois que nous avons su créer quelque chose collectivement et défensivement aussi. Dans les temps faibles, on arrive à se resserrer pour ne pas prendre la marée." Cohésion, solidarité, des mots qui revenaient avec insistance dans le discours du manager Laurent Labit, soucieux de faire passer un message subliminal en saluant l’union sacrée des joueurs alors qu’ils auraient pu rendre les armes après une entame difficile à digérer. L’ancien entraîneur du XV de France a tout de même livré son sentiment sur les événements de fin de semaine : "Si vous connaissez un club où il n’y a pas de dissension, où c’est toujours rose tout le temps, un club où c’est l’autoroute des vacances et tout se passe bien, sans accrochage pendant la semaine, dites-le-moi car ça m’intéresserait d’y aller."

Bien sûr, il y a des conflits quand il y a un nouveau staff, il y a des choses qui doivent rester entre nous

Ce n’est pas en tout cas un démenti des tensions dans le vestiaire, confirmées aussi par Giovanni Habel Kuffner au micro de Sud Radio au moment de monter dans le train pour Paris : "Nous, les joueurs, nous n’aimons pas quand des choses sortent dans la presse. Nous, nous ne pouvons pas le contrôler, mais on sait qu’on doit rester souder entre nous. Nous avons le même objectif et c’est comme ça que nous pouvons aller loin. Cette victoire ce soir nous aide beaucoup dans cette situation […] Pour moi, c’est un peu exagéré (parler de fracture, NDLR). Bien sûr, il y a des conflits quand il y a un nouveau staff, il y a des choses qui doivent rester entre nous." Ce serait donc de simples ajustements à assimiler. Une version accréditée par Laurent Labit : "C’est la 13e journée et nous n’avons perdu que quatre matchs. On est largement dans les clous. On sait que l’on peut mieux faire, mais nous avons très peu de vécu ensemble sur le jeu, sur une méthode de travail et sur les changements que nous avons effectué. Donc le bilan de la phase aller est une grosse satisfaction pour nous."

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