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France - Irlande. Technique - "Le combat de Marseille", la mêlée : Andrew Porter (Irlande), un cas à régler en mêlée

Par Nicolas Zanardi
  • Andrew Porter est habituellement un point dangereux pour la mêlée du XV de France
    Andrew Porter est habituellement un point dangereux pour la mêlée du XV de France - Icon Sport
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Le pilier irlandais Andrew Porter sait mettre à mal la mêlée française. Les joueurs tricolores devront être vigilants pour ne pas se faire prendre par le gaucher celte.

Il a été beaucoup question de Netflix ces dernières semaines, le géant américain du streaming ayant dévoilé sa série sur le Six Nations 2023. Une "œuvre" dont une des stars fut le pilier gauche irlandais Andrew Porter, considéré par tous les spécialistes comme un des meilleurs du monde, en compagnie des Sud-Adricains Steven Kitschoff et Ox Nche, ainsi que du Français Cyril Baille. Le hic ? Il est que dans le secteur de la mêlée fermée, les Français n’ont jamais vraiment apprécié la tenue de mêlée dudit Porter, dont les liaisons souvent très courtes lui permettent souvent d’enfermer son vis-à-vis, quitte à le pousser parfois vers le haut. Une tendance qui ne lui a jamais été reprochée en 59 capes pour l’Irlande, jusqu’au… quart de finale contre le All Blacks, où l’Anglais Wayne Barnes le pénalisa sans ménagement ni prévention, à quatre reprises ! À la grande stupéfaction de Porter, que son sélectionneur Andy Farrell n’eut d’autre choix que sortir plus tôt que prévu…

Les hommes à suivre

  • Uini Atonio

Si Fabien Galthié et William Servat ont insisté, sitôt la Coupe du monde terminée, pour faire renoncer au Rochelais à son projet de retraite internationale, ce n’est évidemment pas sans raison. Parce que ses 145 kg de dextérité sont une richesse unique dans le rugby français, et parce qu’Atonio incarne aux yeux de tous ses vis-à-vis (et de Porter en particulier…) un challenge particulièrement ardu à relever en mêlée fermée. Dominant face à Porter en 2022, Atonio avait en revanche perdu son duel l’année dernière, dépassé par le rythme au point d’avoir concédé un carton « jaune orangé » (qui lui valut une suspension). À lui de remporter la belle…

  • Karl Dickson

Plus que jamais, l’arbitrage constitue un paramètre important dans un match international. Les Bleus ont payé pour le savoir en quart de finale, mais les Irlandais aussi, qui se demandent (probablement à bon droit) quelle aurait pu être l’issue de la rencontre si Wayne Barnes n’avait pas toujours pénalisé Andrew Porter plutôt que son vis-à-vis Lomax sur les décisions 50-50, ce que Porter a d’ailleurs déploré de manière virulente. Autrement dit ? La perception des situations par l’Anglais Karl Dickson (compatriote de Barnes) devrait avoir une importance capitale sur l’issue de la rencontre. Aux Bleus, dès lors, de se montrer précis sur les sacro-saintes « observables »…

Les leçons des Blacks

Alors certes, il est impossible de prévoir si, pour sa 60e cape, le joueur du Leinster passera sous les fourches caudines de l’arbitre (lire ci-dessous). En revanche, il est possible pour les Bleus de travailler en ce sens et, à ce titre, la stratégie utilisée par les Néo-Zélandais (qui consistait à isoler Porter en axant les angles de poussée du talonneur et du pilier gauche sur le droitier irlandais Tadgh Furlong) mérite incontestablement d’être creusée… D’autant que le XV de France pourra compter en deuxième période sur un banc à six avants de fort tonnage (avec notamment l’entrée d’un Julien Marchand très à l’aise dans cet exercice) capable d’apporter une plus-value dans ce secteur.

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