Top 14 - Alexandre Roumat (Toulouse) : "À 13 contre 15, soit on ramassait, soit on prenait les choses en main"
Ce samedi soir, le Stade toulousain a battu Bayonne sur le score de 46-26. À l'issue de la rencontre, Alexandre Roumat a souhaité souligner le caractère haut-garonnais, notamment lors du début de seconde période, que les champions de France ont joué à treize contre quinze.
Recevez-vous ce point de bonus offensif comme une magnifique récompense après une rencontre enlevée ?
Notre seul objectif était la victoire face à cette équipe de Bayonne. Au niveau de ce point de bonus, on s'est posé la question aux alentours de l'heure de jeu s'il fallait prendre les points ou pas. Nous avons pris les poteaux la première fois, et la touche lors de la seconde. Ensuite, cette dernière cartouche nous a été offerte et nous avons joué le coup à fond, ça a payé. Mais pour être honnête, les quatre points nous auraient largement suffi.
Avez-vous eu peur de voir de ce match vous échapper ?
L'Aviron est une belle équipe, qui ne lâche jamais rien. On était conscients que ça pouvait mal tourner. On a simplement respecté les Bayonnais en creusant le trou petit à petit. Et à la fin, nous avons pu compter sur Antoine (Dupont N.D.L.R) qui a débloqué la situation pour aller marquer ce septième essai.
Que retiendrez-vous de positif dans votre jeu ?
Ce que je retiendrai, c'est le début de seconde période, que nous avons joué à treize contre quinze. Soit on ramassait, soit on prenait les choses en main. Nous avons réussi à tenir le ballon et même à marquer. Ce sont des minutes qui nous ont permis d'être plus confiants pour la suite de la rencontre.
Aviez-vous travaillé une stratégie spéciale à la mi-temps pour lutter à treize ?
Forcément, nous savions qu'il fallait être costaud en défense et ne pas se consommer dans les rucks. Offensivement, il fallait rester autour de la charnière et ne pas trop déplacer le ballon. Ensuite, nos ailiers sont venus chercher des ballons près des zones de combat de manière à nous soulager.
Depuis les tribunes, nous avons senti comme un sentiment d'euphorie sur le pré, avez-vous le même sentiment ?
C'est toujours plaisant quand ça joue et que le ballon voyage. J'estime même que c'était un peu trop par moment. Personnellement, je prends énormément de plaisir quand on arrive à bien déployer notre jeu. Alors je suis très heureux de l'issue de ce match.
Vous allez profiter d'une semaine de coupure après quinze matchs consécutifs, une pause qui arrive à pic...
Chaque joueur a eu un parcours différent. Certains ont été mis au repos, d'autres des petites trêves... Mais c'est vrai que c'est un marathon. C'est le jeu. Chaque année, on enchaîne les rencontres et il faut rester solide. C'est toujours compliqué de se remettre au boulot toutes les semaines mais je crois qu'on a bien mérité ces quelques jours de vacances.
D'un point de vue personnel, est-ce que ça fait toujours plaisir de battre l'Aviron bayonnais ?
J'ai énormément d'amour pour le Biarritz olympique, donc c'est forcément particulier. C'est toujours plaisant de battre Bayonne mais je veux simplement tout gagner. Et puis, face aux Bayonnais, on voulait aussi se racheter du match aller (défaite 20-7 lors de la 1ère journée N.D.L.R.). On était passés à côté au niveau du combat.
Vous faites partie du groupe élargi du XV de France, comment avez-vous vécu la défaite des Bleus face à l'Irlande ?
En tant que supporter, j'étais forcément déçu. Ce sont des choses qui arrivent. En face, c'était une énorme équipe aussi. J'espère qu'ils arriveront à se relever et qu'ils gagneront tous les matchs jusqu'à la fin.
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