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Nationale : Vienne n’a pas trouvé la clé

Par Alexandre Allamanche
  • La saison des deux promus est diamétralement opposé. Si Périgueux rivalise, à l’image d’un nouveau succès à l’extérieur, et pourrait même jouer la phase finale, Vienne, de son côté, s’embourbe dans sa position de barragiste. Photo Hervé Coste
    La saison des deux promus est diamétralement opposé. Si Périgueux rivalise, à l’image d’un nouveau succès à l’extérieur, et pourrait même jouer la phase finale, Vienne, de son côté, s’embourbe dans sa position de barragiste. Photo Hervé Coste
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Pour la troisième fois en quelques mois, Périgueux a battu Vienne samedi. Les Dordognots, champions de France de Nationale 2 en juin dernier, sont décidémment la bête noire des Isérois. Entre ces deux équipes se connaissant bien, l’opposition a été plutôt fade.

Trois matches, trois ambiances, pourrait-on dire des affrontements entre les deux promus de Nationale 2. Car après la finale de la saison passée puis les deux rencontres de saison régulière, ce ne sont rien de moins que trois confrontations auxquelles ont pu assister les spectateurs de Vichy en juin, de Périgueux en septembre et enfin de Vienne samedi soir. Si la physionomie de ces duels a changé de visage à chaque fois, le résultat lui ne varie pas : c’est bien Périgueux qui domine les débats. La finale de Nationale 2 en juin dernier en fut le premier acte et avait vu un match accroché où Vienne avait su revenir avec deux essais inscrits coup sur coup par Grange et Onutu, avant que Périgueux n’enfonce le clou en ajoutant deux réalisations dans les dix dernières minutes (39-20). Un score large pour une rencontre qui aurait pu basculer de l’autre côté.

Pluie, froid et vent

Tous deux promus en Nationale, les deux adversaires allaient donc se retrouver pour batailler dans le niveau supérieur. Or, si Périgueux a rapidement montré qu’il avait les épaules pour ce niveau, Vienne est clairement dans le dur et les promus n’ont en commun que leur montée. Ce fut donc fin septembre qu’ils se retrouvèrent dans la Périgord pour cette fois une rencontre à sens unique, dans laquelle Vienne ne fit illusion que dans la première demi-heure, perturbant même l’alignement adverse avant d’être dépassé dans le jeu et au score pour échouer sur un cinglant 45 à 7. Après avoir su rivaliser en finale, cette fois le résultat était sans appel, confirmant l’écart entre les deux formations. Ajouté à cela le parcours des Viennois depuis le début de saison, chacun était en droit de penser que le match retour s’annonçait sous les mêmes auspices car après avoir rivalisé dans le premier acte, avoir été sévèrement malmené lors du second, on pouvait craindre le pire pour les Ciel et Blanc.

Or, si mai et septembre ont en commun d’être généralement sous des cieux cléments, février est un mois d’hiver où les conditions n’incitent guère au jeu. Pluie, froid, vent, tout était en effet réuni samedi soir en Nord-Isère pour un match fermé qui ne restera pas dans les annales du rugby. Ce dernier acte a certes vu un score plus serré (20-3) mais qui, sur le fond, a autant déçu que frustré l’entraîneur Philippe Buffevant : "Cela reflète notre production. Sans ballon et sans occupation, il n’y a pas grand-chose à espérer. On rentre très peu dans leur camp et quand on a une occasion, je ne sais pas ce qu’on veut faire et on prend un contre qui nous sort du match." Et Dominique Mahuet, le coach des avants viennois, d’ajouter : "La mêlée a été correcte mais en touche, on perd des ballons et dans le jeu on ne produit rien… L’engagement était présent mais ça ne suffit pas. Il va falloir vite se remobiliser pour Bourg-en-Bresse et remonter le curseur dans le jeu."

Côté Périgueux, la victoire aidant, les sourires étaient présents même si l’entraîneur Didier Casadeï se voulait réaliste : "Les conditions étaient exécrables. On savait qu’il n’y aurait pas de grandes envolées, nous avons essayé de nous adapter au mieux. Nous avons su rester disciplinés et suffisamment efficaces pour s’imposer. Nous n’avons pas été tellement mis en danger. Nous avons gagné, nous sommes satisfaits." Vienne n’a donc jamais été en mesure de battre Périgueux en trois confrontations, dont les physionomies ont quelque peu varié mais pour toujours le même résultat.

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