Vancouver Seven - "Gagner et montrer qu’il faudra nous passer sur le corps aux JO" : les filles de France 7 ambitieuses

  • David Courteix et son groupe en préparation du Vancouver Sevens
    David Courteix et son groupe en préparation du Vancouver Sevens Rugbyrama - Vincent Bissonnet
Publié le Mis à jour
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Souvent très bien placée mais encore jamais gagnante, l'équipe de France féminine à VII entend  décrocher une première médaille d'or d'ici cet été. Pourquoi pas à Vancouver, ce week-end, même si l'épreuve ne sourit pas particulièrement aux protégées de David Courteix ?

Si les Français, argentés en 2019 et 2023, aiment venir au Canada, les Bleues ont, elles, la fâcheuse tendance à repartir de Vancouver avec un goût amer en bouche : sur les quatre dernières éditions, elles ont constamment terminé au pied du podium, avec trois revers face aux Etats-Unis et un face à l’Irlande lors des matchs pour la troisième place.

À l’heure de pénétrer de nouveau dans le BC Place, elles n’envisageront pas moins qu’une médaille – une troisième, cette saison, après le bronze à Dubaï et l’argent au Cap. Elles vont aussi et surtout une fois de plus reprendre leur quête d’or. Une ambition devenue obsession pour les troupes de David Courteix, très souvent bien placées mais encore jamais gagnantes : "On en parle beaucoup entre nous. Chacune sait que l’on est capable d’aller chercher une victoire. Le plus vite possible sera le mieux", affirme Lou Noël-Rivier.

"Elles nous craignent aussi"

Sa capitaine, Carla Neisen, développe ce discours à la lumière du faux pas commis en Australie, sanctionné par une sixième place : "On a envie de gagner et on va se servir de ce qui s’est passé à Perth, où nous n’avons pas été à la hauteur en quart, pour trouver les ressources qu’il faut afin de remporter une première étape. Je pense que l’équipe a franchi un cap dans ce début de saison, on ne craint plus les équipes qui dominent le circuit (Australie, Nouvelle-Zélande, N.D.L.R.). Notre groupe est large avec des filles aussi travailleuses que déterminées. On a envie de lâcher prise." Pour que le potentiel de la sélection s’exprime pleinement : "Il y a un bon mix de profils et d’âge au sein du groupe, poursuit Camille Grassineau. Et une densité très forte. Les vingt filles sous contrat ont toutes des armes intéressantes. Sur cette étape, on récupère Séraphine (Okemba) et Jade (Ulutule), deux joueuses très expérimentées. On sent que l’on est capable de réaliser de grandes choses."

Rencontre avec le Catalan Théo Forner à l’occasion de son retour au Canada où il avait tant brillé l’an passé ?https://t.co/tiNmfd7rhj

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) February 23, 2024

Vainqueurs de toutes leurs rencontres de poule cette saison - seules les Néo-Zélandaises en ont fait de même, les vice-championnes olympiques doivent gagner en constance dans les moments décisifs pour forcer leur destin. Facile à dire, plus dur à faire. Les deux finales perdues cette saison face à l’Australie sont autant de leçons à retenir pour ne pas reproduire les mêmes erreurs : "A Dubaï, nous avions fait tout le jeu et elles avaient marqué deux fois en contre. Au Cap, l’équipe avait raté complètement son entame et malgré tout, nous étions restés au contact… Je pense qu’elles nous craignent aussi mais il faut désormais enfoncer le clou." Sous peine de voir la confiance commencer à s'étioler. Ce serait plus que regrettable à cinq mois des JO, sait Lou Noël-Rivier : "Il faut marquer les esprits, gagner et montrer qu’il faudra nous passer sur le corps à Paris."

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