Vancouver Sevens - Les Bleues défieront leurs rivales australiennes pour une place en finale
Vainqueur du Brésil en quart de finale (24-5), ce samedi soir au Canada, l’équipe de France féminine à VII accède au dernier carré du Vancouver Sevens. Le prochain obstacle sur sa route n’est autre que l’Australie, qui l’a battue lors des deux premiers tournois de la saison.
Les Bleues sont de retour dans le dernier carré d'un Sevens Series après avoir logiquement disposé du Brésil (24-5), sans l’ombre d’un doute ou presque, en quart de finale. “C'était un peu dur de prendre un essai d’entrée, analysait Joanna Grisez après coup. Ce sont des choses qui auraient pu nous perturber avant mais nous sommes restées tête froide, on savait ce qu’on devait faire et on a installé notre jeu.” Pour décrocher une quatrième victoire consécutive en Colombie-Britannique.
Nettement plus précises et agressives, les troupes de David Courteix ont rapidement repris l’ascendant sur leurs surprenantes adversaires. Une supériorité concrétisée par un doublé de Joanna Grisez puis deux essais de Carla Neisen et Anne-Cécile Ciofani. La sélection de David Courteix accède, pour la troisième fois en quatre étapes cette saison, au dernier carré d’une étape du circuit : “Ça fait du bien de prouver que Perth (où elles ont terminé 6e, N.D.L.R.) n’était qu’une erreur de parcours et que l’on mérite notre place en demi-finale, appréciait Chloé Pelle. Maintenant, il faut prouver que l’on a notre place en finale puis sur la plus haute marche du podium. C’est celle-là qui nous manque, on va aller la chercher.”
“Avoir une envie maximale d’agresser l’adversaire”
Avant d’espérer atteindre enfin cet objectif, les Françaises devront dominer rien de moins que les numéros 1 mondiales : les Australiennes, autoritaires vainqueurs des Fidji (35-19). Ce même rival qui les avait privées d’un titre au Cap au terme d’une finale épique (23-26) après les avoir déjà battues en demie à Dubaï, en décembre. “Ces matchs nous apprennent sur nos erreurs mais ils ne sont pas une raison pour changer ce que l’on est, se projette Joanna Grisez. Nous ne devons nous occuper de rien d’autre que de nous-mêmes et jouer comme on sait le faire.” “Il faut arriver sur le terrain en ayant une envie maximale d’agresser l’adversaire, c’est notre marque de fabrique”, prolonge Chloé Pelle. Reste à passer des mots aux actes, ce dimanche, à 21h23, heure française.
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