Rugby Europe Championship - Davit Niniashvili (Géorgie) : "On voulait prendre notre revanche contre le Portugal"

  • Davit Niniashvili face au Portugal.
    Davit Niniashvili face au Portugal. Icon Sport - Hugo Pfeiffer
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Davit Niniashvili avait le sourire après la victoire des Gérogiens en finale du Rugby Europe Championship face aux Portugais (36-10). L'arrière ou ailier de Lyon était satisfait d'avoir lavé l'affront de la dernière Coupe du monde, où les Lelos n'avaient pas réussi à dominer Os Lobos.

Une médaille d'or autour du cou et une boisson à base de houblon dans la main, c'est signe d'une soirée réussie !

Ah oui ! Nous sommes très contents car lors de la Coupe du monde, nous avions fait match nul contre le Portugal, 18 partout. On voulait vraiment prendre notre revanche ce soir, donc nous étions très heureux dans les vestiaires. On s'est préparé pour ce match avant même le début de la compétition ! Il y avait beaucoup de supporters géorgiens qui sont venus nous supporter donc c'était une grande motivation pour nous.

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Depuis 2018 la Géorgie remporte le Rugby Europe Championship chaque année. Est-ce toujours une joie de remporter cette compétition ou c'est devenu presque banal pour vous ?

(Il réfléchit) La dernière fois que nous avions défié le Portugal, c'était ce match nul à la Coupe du monde, donc ce ne sont pas les mêmes émotions que d'habitude. Là, c'était une revanche, il y a un gros écart au score (36-10) et on a un nouvel entraîneur (Richard Cockerill), donc c'était différent.

Vous parlez beaucoup de revanche. La Coupe du monde achevée avec zéro victoire alors que vous étiez ambitieux a été difficile à digérer ?

Oui, c'était très dur... J'espère que cela se passera mieux pour nous en Australie, en 2027.

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C'étaient les premiers matchs de Richard Cokerill comme sélectionneur des Lelos, quelle philosophie de jeu veut-il mettre en place ?

Ça se passe plutôt bien avec lui. Il veut mettre en place un jeu direct, physique. Nous, en Géorgie, on aime ça ! Ce soir, pour la première mi-temps, Richard nous avait dit de pratiquer un jeu direct pour qu'en deuxième période des intervalles s'ouvrent pour nous. C'est ce qui s'est passé, les trois-quarts, nous avons eu des espaces en fin de match. Pas grand-chose a changé depuis son arrivée car Levan (Maisashvili) avait la même philosophie que Richard.

Vous pestiez de temps en temps car les ballons n'étaient pas écartés jusqu'à vous, vous auriez aimé que votre équipe ouvre quand même davantage ?

(Il rigole) Oui, mais c'était la stratégie de garder le ballon avec les avants, ce n'étaient pas des ballons pour moi. Je respecte le plan de jeu !

Davit Niniashvili lors de la finale contre le Portugal.
Davit Niniashvili lors de la finale contre le Portugal. Icon Sport - Hugo Pfeiffer

Jouer en France mais avec la Géorgie, est-ce spécial pour vous ?

Être à Paris pour jouer une finale contre le Portugal on savait que cela serait spécial car il y a toujours beaucoup de nos supporters ici. Lors des matchs de Top 14, il n'y a pas beaucoup de supporters géorgiens de la diaspora qui font le déplacement. Quand tu joues en France, dans la capitale, à Paris, c'est trop bien d'avoir les supporters géorgiens. Pendant le match cela nous a poussés, cela nous a donné de l'énergie.

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Hasard du calendrier, il y a Stade français-Lyon lors de la prochaine journée de Top 14 (ce samedi 17h). Avez-vous pris vos marques pour venir vous imposer ici une deuxième fois dans quelques jours ?

J'espère que l'on va gagner, mais le Stade français est costaud. On verra bien. Le maintien comme objectif ? (Il souffle) Cette année, c'est un peu dur avec le Lou. J'espère que cela va aller mieux dans les prochaines semaines. Bien sûr, on veut rester en Top 14. Mais j'espère encore que l'on pourra se qualifier (les Lyonnais sont à six points de la sixième place). On va déjà tout donner dans ce match contre le Stade français et on verra ensuite.

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