Top 14 - Henry Chavancy (Racing 92) : "On est toujours dans la bataille"

Par Marc Duzan
  • Henry Chavancy lors du match face à l'Union Bordeaux-Bègles à Chaban-Delmas
    Henry Chavancy lors du match face à l'Union Bordeaux-Bègles à Chaban-Delmas - Icon Sport
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À 35 ans, Henry Chavancy est le joueur le plus utilisé par Stuart Lancaster, depuis le début de saison. Pour nous, il se projette aujourd’hui sur le prochain déplacement des Franciliens dans le Tarn et évoque la période délicate traversée par son club, ces dernières semaines…

Ça a tangué au Racing, pendant les doublons…

C’était une période difficile, je ne vais pas le cacher. On a enchaîné cinq défaites consécutives et il y a eu beaucoup de pression, beaucoup de tension. Nous avons heureusement réussi à briser cette mauvaise dynamique en battant Toulon il y a quinze jours (20-6). Derrière ça, j’ai l’impression que nous avons retrouvé de l’enthousiasme.

A posteriori, comment expliquer ce passage à vide ?

Des joueurs nous ont peut-être fait défaut et on n’a pas su poursuivre dans la lancée qui était la nôtre depuis le début de saison, puisqu’avant que les doublons ne démarrent, nous étions premiers du championnat. On s’est fait battre par Toulouse à Nanterre (20-27) dans un match qui comptait beaucoup à nos yeux. Puis on a réalisé un non-match à Perpignan (25-6). Le doute s’est alors installé mais l’engagement que l’on a su mettre contre le RCT nous a rassurés. On est toujours dans la bataille.

Que pensez-vous de Castres, votre adversaire ce week-end ?

C’est une équipe redoutable à domicile. Elle s’appuie sur un gros paquet d’avants et joue beaucoup plus que les saisons précédentes, grâce notamment à des joueurs puissants et talentueux dans la ligne de trois-quarts. Ce déplacement dans le Tarn sera pour nous un vrai test de caractère.

À 35 ans, vous êtes le joueur plus utilisé du Racing 92. Que cela vous inspire-t-il ?

J’ai la confiance des entraîneurs, la chance d’être en bonne santé et j’espère que ça va durer. Pour autant, je n’ai pas été assez performant ces derniers temps ; j’ai eu une période creuse. J’espère néanmoins que la semaine de vacances a fait du bien et que je pourrai apporter plus, sur la fin de la saison.

Lorsque vous arrêterez votre carrière en juin 2025, vous aurez été l’homme d’un seul club. Y a-t-il de la fierté ?

De la fierté, je ne sais pas… Ça s’est fait comme ça… J’aime profondément le Racing et au fil des années, ce club a évolué avec moi. C’est la raison pour laquelle je n’y ai jamais ressenti de lassitude ou de routine.

Avez-vous une idée précise sur l’après-rugby ?

On a eu des discussions avec Jacky (Lorenzetti, le propriétaire) pour savoir si je continuerai cette aventure au Racing, quand je raccrocherai les crampons. Même si rien n’est acté, l’opportunité est intéressante. Si je peux redonner tout ce qu’on m’a donné et travaillé avec les jeunes du club, j’en serais très heureux.

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