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Top 14 – Pour Toulouse, un déplacement à Bordeaux au parfum de phase finale

Par Jérémy FADAT
Publié le
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Renforcés par de nombreux absents pendant le Tournoi, les Stadistes basculent cette semaine dans une nouvelle partie décisive de leur saison, avec un déplacement en forme d’avant-goût de ce qui les attend.

Certes, les internationaux – ceux ayant participé à la dernière journée du Tournoi – n’étaient pas sur le terrain lundi. Mais la séance de retrouvaille l’après-midi, après une semaine de relâche, avait des airs de transition dans la saison. Finis les doublons, Antoine Dupont de retour, Romain Ntamack qui s’entraînait normalement et les Bleus (auxquels il faut l’écossais Blair Kinghorn) étaient attendus le mercredi, après avoir passé des tests médicaux le mardi. Clairement, le Stade toulousain a basculé cette semaine dans une autre partie de saison. Celle décisive, dont elle raffole, à moins de trois semaines de son huitième de finale de Champions Cup contre le Racing 92 (le 7 avril). "Franchement, on pense d’abord à Bordeaux, puis à la réception de Pau, indique Juan Cruz Mallia. Il y a beaucoup d’énergie dans le groupe en ce moment. Disons que ça commence à bien monter, à l’approche des phases finales dans les deux compétitions…" D’autant que le rendez-vous de dimanche a de quoi préparer les corps et les esprits à ce genre d’échéance majuscule. "Oui, ce sera du très haut niveau et, depuis quelques années, on aime jouer ce type de match, notamment contre Bordeaux, poursuit le polyvalent trois-quarts. Là, c’est au Matmut et je pense que l’ambiance sera incroyable. On sait quel genre d’équipe est Bordeaux, on connaît parfaitement ses grandes qualités, surtout avec le retour des internationaux. Il y a tout ce qu’il faut pour avoir un très grand match." Et il n’est donc pas étonnant que, si le staff les a ménagés en début de semaine, les Baille, Marchand, Cros, Ramos et compagnie soient déjà sur le pont pour ne pas perdre le rythme, et pour retrouver les repères collectifs en club. La plupart des intéressés n’ont d’ailleurs pas caché, en aparté, leur envie d’aller défier l’UBB dans un duel au sommet qui rappelle les récents standards internationaux.

Romain Ntamack 24e homme ?

Voilà un contexte d’autant plus appréciable à Ernest-Wallon qu’outre certains retours de blessure, le co-leader du Top 14 (devancé au point-average par le Stade français) est sur une magnifique dynamique depuis le début d’année 2024, malgré une dernière défaite à Perpignan, qui fut néanmoins riche d’enseignements. En l’absence des cadres, le reste des troupes à largement remplir sa mission. "On a fait un beau boulot pendant les doublons (cinq victoires en six matchs, N.D.L.R.), se réjouit Mallia. Cela a amené de la confiance à l’ensemble du groupe, notamment à tous les jeunes joueurs qui ont eu leur chance dans cette période et qui ont répondu présent. Cela permet à tout le collectif de grandir. Et, forcément, ça augmente aussi la concurrence en interne…" Une émulation qui va être à son paroxysme dans les semaines à venir. Parce que chacun veut se faire une place sur la feuille de match pour le fameux et qu’à tous les postes, elle va valoir chère. "Tant mieux, assure l’international argentin. La concurrence va encore faire monter le niveau de tous. Et ça va aider à avoir encore plus de gaz." Un exemple ? C’est dans cette optique que Romain Ntamack pourrait être dans le groupe élargi ce week-end, avant d’être relancé face à Pau. Soit une grosse semaine avant le rendez-vous du Racing.

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