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6 Nations féminin - Les Bleues sont prêtes au combat face à l'Irlande

Par Marc Duzan
  • Manae Feleu, la capitaine des Bleues face aux Black Ferns le 21 octobre dernier. Manae Feleu, la capitaine des Bleues face aux Black Ferns le 21 octobre dernier.
    Manae Feleu, la capitaine des Bleues face aux Black Ferns le 21 octobre dernier. - Icon Sport
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L’entraînement de mardi a permis aux quelques observateurs présents de constater que Manae Feleu et ses coéquipières étaient prêtes au combat. Récit…

On nous avait prévenus : "Ça risque de cogner un peu, aujourd’hui". De fait, la "haute intensité" n’est visiblement pas l’exclusivité des garçons de Fabien Galthié et mardi après-midi, sous l’aimable caresse d’un soleil de printemps, les trente-deux Bleues convoquées à Marcoussis par Gaëlle Mignot et David Ortiz pour disputer le Tournoi ont répété – sous l’œil avisé d’un consultant "jeu au pied" nommé Romain Teulet- à balles réelles le plan de bataille prévu samedi pour le premier match de la compétition, face à l’Irlande. À ce titre, notez que le stade Marie-Marvingt du Mans, d’une capacité de 25 000 places, devrait ce week-end être copieusement garni pour ce premier round de la compétition, 12 000 spectateurs y étant attendus pour encourager Manae Feleu et ses coéquipières. Une preuve supplémentaire de l’engouement populaire sur lequel est actuellement en train de surfer le rugby féminin en France, lequel regroupe régulièrement près de 2 millions de téléspectateurs pour les affiches les plus prestigieuses, sur France Télévisions.

Les filles d’Ortiz et Mignot ? Elles sont pour l’immense majorité d’entre elles liées à la FFR par un contrat à 75 % oscillant entre 3 500 euros pour les rugbywomen mieux pourvues et 2 800 euros pour les profils en développement. Pour autant, il existe plusieurs exceptions à la règle et par exemple, la talonneuse Elisa Riffonneau a l’an passé quitté le giron fédéral pour poursuivre ses études à l’université Brunel de Londres, et défend désormais les couleurs des Ealing Trailfinders.

Konde, Fall, les armes fatales

Sur le terrain d’honneur de Marcoussis, sous le regard bienveillant de l’épouse d’Agathe Sochat (Adèle) et de leur fille Nina, invitées à passer quelques jours au CNR, toutes les figures les plus reconnues de France Féminines étaient évidemment présentes, à commencer par la trois-quarts centre Gabrielle Vernier, au sujet de laquelle Annick Hayraud, l’ancienne sélectionneuse de France Féminines, nous contait récemment que malgré son gabarit de "pin’s", elle était l’une des plaqueuses les plus redoutables de la sélection tricolore. Aux côtés de Vernier, Gaëlle Hermet, Pauline Bourdon ou des sœurs Ménager, on put aussi apercevoir l’élégante foulée de l’autre trois-quarts centre de l’équipe, Nassira Konde, la joueuse la plus rapide du groupe France, ou encore la surpuissante deuxième ligne Madoussou Fall, justement considérée comme l’arme fatale de cette équipe de France en mission.

Fall, 1, 87 m et 90 kg, s’est révélée aux yeux du grand public lors de la dernière Coupe du monde et déclarait dans récemment au sujet de son parcours : "Quand j’ai commencé le rugby, c’était le seul sport où j’arrivais à me défouler. Pour moi, les plaquages étaient comme des paroles, parce qu’à l’époque, je ne parlais pas forcément beaucoup. J’étais plutôt introvertie mais quand j’allais au rugby, sur chaque plaquage, je déchaînais ma haine, si je peux dire. Au fur et à mesure des années, j’ai gardé cela." Et ça se voit…

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